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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:36

                            ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’ (3)

                                                               

               Au lever du jour la maison était plongée dans le silence. Sur le grand lit défait de la chambre d’amis où les deux amants avaient passé la nuit et consumé les ardeurs de leurs désirs, Marcel, affalé de tout son long tel un bateau échoué sur des récifs par des flots déchaînés, dormait profondément.  Le chaud soleil de juillet, radieux, éclatant, inondait de ses fulgurants rayons le grand salon où j’étais descendue, illuminait ses moindres recoins, baignait les objets et projetait leur ombre sur les murs. Dans une sortie de bain bleu-indigo à moitié ouverte, aussi majestueuse qu’énigmatique, véritable Thin Hinan (1) sortant de son bain,  Zenouba était là.  Dès qu’elle me vit ses yeux s’embuèrent de larmes et elle vînt se jeter dans mes bras en étouffant un sanglot. « Maîtresse  !...Maîtresse !..., je ne vous remercierai jamais assez…, me fit-elle à voix basse en pressant son corps nu et humide contre le mien et en m’enlaçant. »  Comme je ne portais que mon court déshabillé blanc, je ressentis aussitôt à travers la soie  ses formes chaudes contre les miennes.  Le contact de son corps m’électrisait et je dus faire effort pour me retenir, pour refouler cette irrésistible pulsion qui me poussait à glisser sans attendre mes mains sous la sortie de bain et à l’étreindre. Toute la nuit je n’avais pu                                m’empêcher de revivre notre brève mais ô combien sensuelle,  passionnante, torride étreinte.  Sous les traits d’une voluptueuse sirène noire, elle                                        (1)-Légendaire reine des Touaregs.                                                                                          m’entraînait jusqu’à l’étouffement vers des abysses sans fin d’inimaginables plaisirs ; plus je suffoquais, je révulsais, et plus le plaisir était intense, l’orgasme                                      délirant. Mes infinies jouissances  étaient si fortes et si réelles que mes chaudes et grosses mouilles me réveillaient haletante, en sueur, comme si j’étais dans un  sauna.                                                                                                                                           - Oh ! Maîtresse !..., Maîtresse  !..., j’en avais tellement besoin…, tellement envie…, je crois…, continua-t-elle en cherchant ses mots, que j’aurai été folle sans votre indulgence, votre compréhension.  Folle si je n’avais satisfait cette nuit-là  cet inextinguible, cet impétueux  désir qui m’embrasait tout le corps. Il était écrit que c’était cette nuit-là que je devais composer avec l’homme, l’étranger, le mâle, celui qui briserait ma chaîne, romprait ma ceinture, me ferait femme et tracerait la voie du bonheur ; cet autre sublime chemin de la volupté…                                                                                                                                                 - Ne t’en inquiète pas tant, ma chérie… J’avais emprunté une voix aussi basse qu’elle, presque un chuchotement, tout en glissant une main sous la sortie de bain et en la prenant par la taille, l’entraînant doucement à l’intérieur de la salle de bain encore chaude, en amorçant de légères caresses de ses formes onduleuses. « Je connais parfaitement ce genre de besoins, de désirs, ces envies profondes de femmes, car je suis déjà passée par là ma chérie. ‘’Quand la chair réclame son dû, sa part de plaisir, aucune force ne peut l’en dissuader, la retenir ; ni morale, ni mari, ni femme, ni enfants…»  Lentement, sans bruit, comme si elle cherchait à effacer une faute, à s’acquitter d’une dette, elle tendit une main et referma la porte derrière nous avant de retirer sa sortie de bain, dénudant son corps  d’une sublime beauté, aussi harmonieusement évasé qu’une amphore. Frémissante, sans attendre je fis de même avec mon déshabillé.  Elle porta sur moi un lent regard connaisseur, sensuel, aussi lascif que concupiscent, dévoilant son fougueux tempérament de voluptueuse lesbienne. Se tenant par la main comme deux nymphes au bord d’une rivière, décidées à satisfaire au plus tôt les appels languissants de nos corps, nous descendîmes une marche. La salle d’eau avait les commodités à la fois d’un hammam turc où l’on pouvait se prélasser en suant comme dans un sauna avant de  prendre un bain bien chaud, et ceux d’une salle de bain moderne.  J’hésitais entre le plan de marbre noir qui prolongeait la baignoire, où j’adore m’allonger dans mes moments de solitude et d’intimité en m’adonnant avec culte et hédonisme à ces doux péchés  de la chair qui permettent au corps d’exulter, et un autre endroit, lorsqu’elle posa ses mains sur mes hanches, les remonta dans une sensuelle caresse en me frôlant les bouts des seins puis m’enlaça de nouveau. Avec une infinie douceur, elle se mit à me caresser avec le bout effilé de ses  doigts  le visage en plongeant ses immenses yeux ardents dans les miens,  alors que son autre main derrière ma tête furetait nonchalamment dans mes cheveux. Par moments, quand les bouts tendus de ses seins frôlaient les miens, l’excitation était si forte que je me faisais violence pour me retenir, retarder encore un peu notre étreinte que je savais torride et sauvage. Je la pris à mon tour par la taille en laissant mes mains errer, descendre lentement, avec douceur, sur les lignes onduleuses, sinueuses et serpentines  de son corps, dessiner avec un doigt de brûlantes arabesques sur la peau veloutée de ses cuisses,  de ses reins, le début ferme de ses fesses, avant de remonter fébrilement vers le moelleux de ses seins, ses aréoles enflées, granulées, ses tétons rosâtres, pointus comme des clous, raidis par le désir.                                                                                                                                                        - Maîtresse !..., me fit-elle en fermant un instant les yeux, se délectant sans doute de mes douces caresses. « Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé rencontrer une autre grande ’soeur’, une femme telle que vous, vivre une histoire aussi merveilleuse. Je me sens comblée, au-delà de toutes mes espérances. Vous ne pouvez savoir combien je suis heureuse, combien j’ai souhaité, désiré ce moment-là. Dès le premier soir, le premier instant où vous m’aviez prise dans vos bras, où nos corps s’étaient frôlés, je savais ce que vous attendiez de moi et j’étais prête à exaucer tous vos vœux, vos désirs. J’étais prête, disposée à vous donner ce que j’avais de meilleur en moi… »                                                                                                                                                 -  Et moi donc, ma chère Zina ?... Sais-tu que je t’ai désirée, aimée dès le premier instant où je t’ai vue ? Appelle-moi Julia, c’est plus intime.  Je voudrai qu’on devienne de véritables amies, si tu le veux bien ? Des ‘amies’ qui savent se suffirent d’elles-mêmes, chanter la même poésie…                                                                                          - Julia !... Maîtresse Julia !...,  me fit-elle d’une voix très suave en me caressant avec un doigt doux et pulpeux le bord des lèvres et  en collant avec douceur son corps chaud et lisse contre le mien. Alors que nos toisons humides et nos formes rebondies, perlées de sueur, enflées, raidies par le désir, se cherchaient dans de sensuelles caresses, s’attiraient comme des aimants dans de voluptueuses pressions, elle reprit de sa petite voix fluette, chantante : «  D’où je viens, les ‘amies’ et ‘amis’ sont non seulement de douces compagnes, de doux compagnons pour la nuit, pour le lit, mais occupent aussi des places dans les cœurs. Avec ma sœur Sally, ma bien-aimée, vous êtes maintenant deux douces ‘amies’ à me remplir le cœur. »                                                                                        - Zina, toi aussi tu as ta place dans mon cœur…, fis-je d’une voix affaiblie, languissante,  fébrile. «  Viens, ma chérie !..., lui fis-je encore en m’allongeant sur le plan de marbre et en l’attirant doucement sur moi.  Aimes moi ma chérie, aimons-nous comme seules deux femmes passionnément amoureuses, deux douces ‘amies’, savent le faire …»  

               C’était dans la grande hutte de sa sœur Sallymatou que Zenouba, à peine sortie de l’enfance, s’était éveillée aux doux plaisirs de la chair, connu ses toutes premières jouissances. Riche, mariée à trois hommes habitant différentes contrées du Sahel, Sallymatou disposait d’un énorme troupeau de zébus, de chèvres, de moutons, et d’une trentaine de chameaux. Son statut d’aînée lui donnait le privilège de gérer les biens de toute la famille. Plantureuse femme à la beauté renommée, elle avait plusieurs ‘amies’ et ‘amis’ qui venaient de très loin pour la voir et passer quelques journées, quelques nuits avec elle. Comme Zenouba était la cadette, elle partageait la vie de sa grande sœur et vivait sous le même toit qu’elle,  la même grande hutte ou la même khaïma (1) lors de leurs longs déplacements avec toute la tribu qui les menaient jusqu’au Tchad vers l’Est ou le nord du Sénégal vers l’Ouest, à la                (1)-Grande tente de grosse toile utilisée par les nomades et les Touaregs.                      recherche de maigres pâturages pour leurs troupeaux. Quand Sallymatou recevait une de ses ‘amies’, à l’occasion un de ses maris ou un ‘ami’, Zenouba se rendait utile en entretenant le feu de bois, en préparant et en servant des grillades accompagnées de galettes et de thé. La nuit elle cédait sa place sur la grande couche et se contentait d’une peau de mouton. Les gémissements et les râles de plaisirs étouffés de Sallymatou et de ses invitées ne laissaient pas indifférente la jeune Zenouba à la puberté précoce, aux formes naissantes. De son coin elle observait en silence les gestes de sa sœur et de ses amies nues sur la grande couche étalée à même le sol, leurs belles formes épanouies rendues brillantes par leur passion, leur désir, la sueur chaude qui leur sortait  par tous les pores comme si elles avaient couru de grandes distances. Les scènes se répétant chaque soir, chaque nuit, Zenouba, écartelée entre la peur et le désir,  céda comme dans un jeu à l’envie de répéter ces mêmes gestes sur son propre corps qui s’éveillait au fur et à mesure aux doux plaisirs des sens. Un jour, alors qu’elles prenaient leur bain ensemble Sallymatou découvrit les courts poils fins et noirs, épars,  qui poussaient comme des vrilles de vigne sur le pubis de sa jeune sœur, remarqua ses petits seins qui avaient en peu de temps doublé de volume et surtout ses tétons enflés et rosâtres qui prenaient une forme semblable aux pis d’une jeune chèvre.  Au premier contact de ses doigts, ils s’étaient raidis comme des aiguillons arrachant à Zenouba un involontaire gémissement. Encore toutes nues, les corps mouillés, Sallymatou l’allongea alors sur leur couche puis se mit en devoir de l’initier aux mystères de la chair. Avec une douceur, une délicatesse et une sensualité égales à son amour de la beauté, des femmes, Sallymatou l’abreuva des plus voluptueuses caresses ;  jusqu’à ce qu’elle atteignit les plus hautes cimes du plaisir, cette première et chaude jouissance tant recherchée par les jeunes adolescentes. Les jours suivants, la préparant à sa vie de femme, elle lui expliqua dans le détail leurs mœurs, les coutumes de ses ancêtres. ‘Elle devait à tout prix préserver sa virginité dans ses relations amoureuses, sexuelles. Seul un étranger aura le privilège de la faire femme. Ainsi aucun homme du clan, de la tribu, même parmi ses futurs époux qu’elle aura choisi pour perpétuer la famille,  ne pourrait se prévaloir d’un quelconque droit sur elle ou sur ses enfants qui ne se reconnaîtront qu’à travers son nom’.  En attendant, la relation amoureuse des deux femmes, des deux amantes, devenait chaque jour plus intense, plus forte. Avec une passion de potier pour son art, chaque soir, chaque nuit, les mains expertes de Sallymatou travaillaient le corps de la jeune Zenouba, modelaient ses chairs fraîches qui prenaient formes, s’épanouissaient un peu plus à chaque caresse, chaque jouissance.  Plus le temps s’écoulait et plus le corps de Zenouba, en plein épanouissement,  prenait cette grâce et cette vénusté de légende que chantent jusqu’à aujourd’hui les grandes poétesses Touaregs. Les ‘amies ‘ de Sallymatou étaient devenues ses ‘amies’ aussi,  et certaines venaient de très loin, les bras chargés de cadeaux, rien que pour elle. Puis un jour, un étranger était venu voir Sallymatou pour embaucher quelques ouvriers pour son chantier. Cet homme venait du nord, d’Alger.  Il s’appelait Marcel…                

Zenouba avait une passion pour le sexe hors du commun, dévorante. Elle vouait un véritable culte pour les plaisirs de la chair. Voluptueuse et insatiable  amante au tempérament aussi ardent que possessif, elle éprouvait pour moi un amour des plus charnels, emprunt d’un hermaphrodisme et d‘une sensualité sans égale. Alliant toute la douceur d’une femme aimante à la virilité d’un mâle, d’un amant infatigable,  elle m’entraînait dans un enivrement sans pareils et me faisait goûter avec délice aux plus vifs des plaisirs de la chair, aux plus douces des voluptés. D’une douceur et d’une délicatesse infinie, nos rapports sexuels se terminaient souvent dans une lubricité faunesque ; mettant à nu nos penchants effrénés pour la luxure, la concupiscence.  Nos goûts de jouisseuses invétérées constituaient le ciment de notre complicité dans la recherche de l’assouvissement de notre insatiable faim, de notre passion pour le sexe. D’un autre côté, Zenouba maintenait toujours avec Marcel cette relation privilégiée des premiers jours qu’elle disait indispensable pour l’entretien de ses sublimes, ses doux  chemins de la volupté. Comme le grand plaisir des libertins c’est d’entraîner au libertinage, je finissais toujours, la tentation aidant,  par me laisser séduire et me joignais, avec paillardise je l’avoue,  à leurs fougueux et voluptueux ébats.

               Dans l’ordre des choses, Zenouba finit par emménager au premier étage dans la chambre d’amis, à un pas de la notre. Sans se départir de sa condition de ‘bonne’,  de sa fonction d’employée de maison, tâche qu’elle accomplissait avec brio et dévouement du lever jusqu’au coucher du soleil, le soir, la nuit, elle changeait de statut pour devenir la ‘deuxième femme’ de la maison ; une merveilleuse amante pour nous deux, un concubinage à trois pour mon plus grand plaisir. Quand pour son travail Marcel  s’absentait, les rôles s’inversaient naturellement dès qu’on était au lit. Pour une nuit alors elle devenait mon sublime amour, ma merveilleuse reine, ma douce maîtresse. Entre ses bras je devenais une esclave soumise à ses caresses les plus folles et savourait avec délice et volupté des jouissances pleinement goûtées. Devant mes insatiables désirs, ma nymphomanie, et son fort instinct de domination, de possession, notre relation finit alors par prendre  un tournant sadomasochiste. Avec le tact d’une amante attentionnée,  à celui parfois d‘une maîtresse intraitable, elle répondait à mon attente en m’abreuvant de caresses et en m’infligeant des sévices aussi douloureux que voluptueux. Ses chaudes caresses et mes vives souffrances,  d’une sensualité toute animale,  culminaient dans leurs raffinements lorsqu’elle me faisait  atteindre l’orgasme dans une infinie jouissance. Une jouissance mêlée de cris et de larmes, qui m’irradiait tout le corps d’un délirant plaisir avant de me plonger dans une douce béatitude. Alors seulement, Zenouba redevenait cette merveilleuse, cette douce ‘amie’ à laquelle je m’habituais au fil des jours.  Avec une affection  et une tendresse sans limite elle me prenait dans ses bras, m’enlaçait comme si elle avait peur de me perdre et m’accompagnait avec grande douceur dans ma pleine, ma sensuelle euphorie…

 

 

                                                          

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:27

 

                                            ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’ ( 2)

 

                                                                        La personnalité de Zenouba, toute d‘ingénuité, de candeur et d’innocence, me semblait-il, était si désarmante que je m’étais promise de ne pas la brusquer ; de prendre tout le temps nécessaire pour l’apprivoiser, faire son éducation…  Elle venait de faire ses seize ans et c’était la première fois qu’elle quittait le grand Sud. La cadette d’une famille de six personnes, la mère et cinq filles, elle était la protégée de sa grande sœur Sallymatou et tenait d’elle tout ce qu’elle savait sur la vie. Elle n’avait jamais vu auparavant de blonde et était fascinée par mes cheveux soyeux, ma peau cuivrée, hâlée par le soleil, et mes yeux qu’elle trouvait aussi bleus qu’un ciel sans nuages. Elle s’était tout de suite attachée à moi et me consultait pour                  chaque chose.

                                     Comme l’avait soulignait sa soeur, elle avait non seulement d’excellentes prédispositions mais elle apprenait vite. En un peu plus d’un mois, mes appareils électroménagers qui la fascinaient au début avaient fini par n’avoir plus de secret pour elle. Elle savait maintenant manipuler aussi bien l’aspirateur que le lave-vaisselle,  le lave-linge et autres robots de cuisine. Depuis sa venue, tout était drôlement nickel à la maison ; une véritable fée. Ce qui avait aussi l’avantage de me laisser plus de temps libre à consacrer à mes amis et amies. Pour des raisons de commodités je l’avais installée au rez-de-chaussée dans une petite pièce, à un pas de la cuisine. Facilement, avec une simplicité propre aux siens, elle s’était intégrée à notre petite famille et se donnait à fond à son travail. Elle finit par connaitre nos habitudes, nos goûts, nos besoins, et était aux petits soins avec nous. Avec Sultan et ses espiègleries, le petit chien qu’on venait d’adopter et avec qui elle était très amie, ils apportaient ce plus qui manquait tant à la maison, cette petite note qui donnait de la gaieté à toutes choses. Comme nous étions au début d’un mois de juin caniculaire, elle nous gâtait avec des citronnades épicées  et des sorbets aussi mousseux que frais qu’elle avait appris à préparer en un tournemain. Mais sa grande spécialité restait le ‘melfouf’, des brochettes de gros morceaux de foie d‘agneau enveloppés de crépine et grillés à la braise qu’elle nous servait comme amuse-gueules le soir sous la treille, accompagnés d’un savoureux thé aromatisé à la menthe fraîche.

                      Les petites robes et autres jupettes  que je lui avais données lui allaient à ravir. Comme moi elle s’habillait léger et très court, frôlant même parfois un nudisme naïf avec ses pieds nus et ses formes à moitié dénudées, un naturalisme propre aux coutumes ancestrales des gens du grand Sud ; ce qui mettait en valeur son beau corps de vénus noire et lui donnait cet air naturellement désinvolte mais ô combien aguicheur. Devant nos amis qui la dévoraient des yeux,  Marcel ne tarissait pas d’éloges sur sa protégée et vantait ses inestimables qualités. Dans le mois qui suivit son arrivée on s’était rendu à Alger pour des emplettes et j’avais profité pour lui acheter tout ce dont une jeune fille de son âge pouvait rêver. C’était la première fois qu’elle visitait une aussi grande ville et elle était émerveillée par tout ce qu’elle voyait. Bras dessus, bras dessous, riant de tout et de rien comme deux joyeuses amies, on avait fait les grands magasins. Sur son corps de déesse, le plus banal des dessous était un plaisir inégalé pour les yeux, la moindre étoffe devenait une pièce de maître, une œuvre d’art. Cependant, avec la patience qui sied pour une telle entreprise comme s’il s’agissait d’un trousseau de jeune mariée, des robes aux jupes, des pantalons aux chaussures et des chemisiers aux sous-vêtements, tous avaient été choisis avec grand soin. L’éclat de ses yeux et la joie intérieure qui rayonnait son visage lorsque je me décidais pour un article, étaient pour moi des récompenses hors de prix. Jubilant comme une enfant à qui on venait d‘offrir un jouet, elle  me sautait alors au cou et m’embrassait en me susurrant à l’oreille de sa petite voix «  Maîtresse !... Maîtresse !... », des mots qui feraient fondre un roc ;  sa manière à elle de me remercier, de me communiquer un peu de son bonheur.

               Le soir même à la maison, au sortir d‘une douche rapide après une petite sieste,  je vis à travers le fin rideau de mousseline de la grande baie vitrée  qui donnait sur la terrasse, les silhouettes de Marcel et de Zenouba sous la treille. Ils prenaient le frais et jouaient avec Sultan en riant à gorge déployée comme deux grands enfants. J’allais les rejoindre lorsque mon mari se pencha sur elle et l’embrassa en l’enlaçant et en glissant une main entre ses jambes. Cela semblait lui plaire, car la tête penchée en arrière elle mit un certain temps avant de se dégager, pour aussitôt lui tendre de nouveau ses lèvres en l’enlaçant fortement à son tour des deux mains et en enserrant la main haut remontée entre ses cuisses. Comme je n’avais pas encore pris mon congé, ils passaient beaucoup de temps ensemble et ils étaient très proches l’un de l’autre.  « Une coquine camaraderie pleine de plaisirs aussi sensuels que  furtifs, pensais-je.»  Je les rejoignis sur la terrasse alors qu’ils étaient encore sensuellement enlacés, en leur adressant un petit salut et un sourire un rien complice. Ils étaient déjà à leur deuxième bouteille de bière et leurs yeux brillaient de cette réjouissance complice que procure le désir. J’ouvris une bouteille à mon tour. Zenouba portait sur un petit cache-sexe rouge qu’on venait d’acheter, une de mes anciennes nuisettes de dentelle rose que je lui avais cédée. Très courte et aussi transparente qu’une moustiquaire, elle lui tombait juste sous  le nombril et ne cachait pas grand-chose de son plantureux corps, de ses harmonieuses formes en plein épanouissement. A chaque mouvement, ses petits seins libres hauts remontés, balançaient derrière le tissu transparent comme deux magnifiques petites poires. Je pris place à côté d’elle en lui prenant une main dans une caresse aussi douce que rassurante. Elle se retourna vers moi en évitant de croiser mon regard, puis elle me prit nerveusement la taille en posant la tête sur mes genoux et en lâchant de pathétiques : « Maîtresse !..., Maîtresse  !... »,  alors qu’une de ses sculpturales fesses, entièrement dénudée, luisait comme  une lune noire sous les reflets rougeâtres du soleil couchant.

                 Après avoir dîné sur la terrasse, un repas très léger accompagné de vin blanc, Marcel émit le vœu de voir Zenouba dans ses nouveaux habits. Enthousiasmés par cette idée, nous avions tous regagné le salon. D’abord amusée de jouer au mannequin, Zenouba s’était prêtée volontiers aux différentes séances d‘habillage et de déshabillage. Sur son superbe corps, chaque pièce  était une merveille. Avec une grâce toute naturelle, juvénile, pleine d’aisance et de désinvolture, elle se présentait au salon dans ses nouveaux vêtements, tous plus sexy les uns que les autres, comme dans un défilé de mode particulier.  Suivie par Sultan, elle allait et venait lentement devant Marcel, prenait des poses provocantes et s’offrait avec un réel plaisir à ses regards plein de concupiscence comme  à autant de sensuelles caresses sur ses chairs dénudées, ses formes onduleuses. Toute excitée par l’admiration et le désir qu’elle suscitait et comme répondant aux sourires complices et encourageants que je lui adressais,  elle exécuta devant nous une petite danse exaltante, sensuelle et entraînante, qu’elle termina par une frénétique pirouette. Comme elle ne portait qu’une courte jupette plissée blanche cela eut pour effet de dénuder ses belles jambes jusqu’aux haut des cuisses, laissant apparaître un court instant sa toison et le rebondi de son sexe qu’une minuscule culotte rouge n’arrivait pas à cacher entièrement. Comme l’air pur et vif, le vin,  le bonheur et le désir grisent et font danser jusqu’à l’étourderie, jusqu’à l’ivresse.  Lorsqu’on revînt dans sa petite chambre, le corps frémissant et les yeux pétillant d’une toute nouvelle lueur, elle m’enlaça en se serrant contre moi et en posant sa tête sur mon épaule.  « Maîtresse !..., Maîtresse !..., me chuchota-t-elle à l’oreille dans un souffle, un peu inquiète, comme si elle était en quête d’une quelconque approbation, d’une inutile permission. »  Les complicités féminines étant souvent le fait d‘une intelligence spontanée, je m’étais contentée de lui sourire. Son corps chaud contre le mien et ses mains moites m’enserrant le cou, elle s’accrochait à moi comme à une bouée de sauvetage. Comme je ne portais qu’une courte robe d’été je ressentais toutes ses formes fiévreuses. Jouant jusqu’au bout le rôle de ‘mentor’ auquel je mettais préparée je l’ai gardée un petit moment dans mes bras, la pressant contre moi et lui caressant avec grande douceur ses formes arrondies, onduleuses ; jusqu’à ce qu’elle prenne conscience de nos corps brûlants étroitement enlacés, de leur si belle poésie, cette autre forme de plaisir…  Nos sexes rebondis et nos seins enflés par le désir plaqués fortement l’un à l’autre, elle répondit à mes caresses en gémissant et se mit tout doucement à se frotter à moi alors que ses chaudes lèvres  couvraient ma nuque de brûlants petits baisers tout en remontant fébrilement à la recherche de ma bouche. J’avais dit qu’on avait à peu prés la même taille, mais en fait elle me dépassait de quelques pouces. Et lorsqu’elle posa ses lèvres avides sur les miennes, une main derrière ma tête m’attirant à elle et empêchant toute dérobade alors que son autre main se glissait déjà sous ma robe,  je sentis en elle ce fort instinct primitif de domination, de possession de l’autre, voire une certaine virilité. Sans préliminaires, goulûment, telle une irrésistible déferlante, une soudaine et violente lame de fond, sa langue dans ma bouche  me submergea alors que sa main sur le haut de mes cuisses m’enveloppait dans d’habiles caresses, m’entraînant rapidement dans un insondable abîme de plaisirs, un rapide naufrage des sens, de la réalité. L’effet de surprise passé et malgré un profond, un enivrant  engourdissement qui me poussait à m’abandonner dans ses bras, je dus me résoudre à battre en retraite. Lentement, avec délicatesse, dans des gestes caressants et des attouchements aussi doux que sensuels, comme si je cherchais à amadouer une féroce panthère, je réussis avec le peu de lucidité qui me restait à me dégager puis à la déshabiller de nouveau. Le corps en feu, une main enveloppant son sexe humide et l’autre caressant ses petits tétons rosâtres,  raidis par le désir, elle me laissa à regret lui enfiler un amour de cache-sexe en voile blanc à fines mailles et à ficelle rouge, et un soutien-gorge fait avec le même tissu aussi léger que transparent ;  la dernière pièce, le clou de sa petite collection.  Les yeux mi-clos, comme dans un état second, elle me laissa encore la guider jusqu’au salon où Marcel, impatient et le regard paillard, nous attendait… Après quelques pas je la fis asseoir à côté de lui sur le divan,  puis prétextant une fatigue je m’étais retirée en emmenant Sultan. Un moment après avoir regagné notre chambre au premier étage,  j’entendis Zenouba pousser un petit cri à peine audible,  suivi d’un long râle de plaisir. Elle était devenue une femme. Quelque part cela me fit du bien. Marcel venait de me soulager d’une corvée, d’un grand poids ; un de ces soucis que connaissent toutes les femmes qui aspirent à avoir pour amante une jeune vierge…    

 

 

 

 

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:13

 

                                                    ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’  (1)

                                                       M on imagination galopante me fit tout de suite penser à une de ces employées de maison modèles qui se sentent aussi bien dans leur rôle de ‘bonne’ que dans la peau de la confidente, voire de ‘l’amie’ fidèle. Mais des perles de cette nature étant si rares de nos jours cette pensée instinctive ne dura qu’une fraction de seconde, juste le temps d’une incontrôlable pulsion, d’un profond titillement intérieur. Avec Marcel, mon mari, nous habitions une coquette petite villa de style hispano-mauresque située sur les hauteurs d’Alger. Il travaillait pour le compte d’une compagnie pétrolière et faisait de longs séjours dans le grand sud algérien à prospecter d’immenses régions du Sahara, alors que moi j’exerçais en tant que coopérant technique comme professeur de français dans un lycée. Lors de son dernier appel Marcel m’avait bien dit que je devais m’attendre à une belle surprise, mais de là à imaginer qu’il allait ramener une fille dans ses bagages …

               Mariés depuis quelques années déjà, nous formions ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui un couple moderne, ouvert sur les autres. Nous étions très complices et on ne se cachait jamais rien. A trente ans, mes amis comme Marcel trouvaient que  j’étais belle femme, bien balancée, au sex-appeal si expansif que je ne laissais pas indifférent. Cependant, malgré tous les liens étroits et familiers que j’avais pu tisser avec des hommes et des femmes de notre communauté, aussi charmants les uns que les autres,  de doux amis qui m’aidaient à mieux supporter mes longs moments de solitude, mes retrouvailles avec Marcel étaient toujours l’occasion de chaudes réjouissances, comme celles qu’éprouveraient des amants passionnés après une longue séparation.

               Comme prévu il était rentré en fin de semaine. La vue de sa grosse voiture garée devant la maison me libéra d’une certaine angoisse sous-jacente, difficile à évacuer, provoquée à la fois par la longue attente et par un étrange et douloureux sentiment de culpabilité. J’ouvris la porte. Un grand bouquet de roses rouges dans un vase bien en vue dans le vestibule, des paquets enrubannés et des cartons un peu partout, une petite gazelle empaillée sur un dressoir et…, des jappements d’un chien provenant du fond de la maison. Le coeur plein de joie, n’osant vraiment y croire, je m’étais laissée guider par les aboiements aigus jusqu’au bout du couloir où j’ouvris la porte du cagibi. Le chien était là, une magnifique petite boule de fourrure blanche et des yeux tout rouges. Il ne devait pas dépasser les deux mois. Je le pris dans mes bras et il se mit aussitôt à me lécher le visage, le regard plein d’intelligence, frétillant  et glapissant de plaisir sous mes caresses. Il me fit tout de suite penser à ces robustes chiens de  garde qu’on trouve chez les nomades des Hauts plateaux. Des chiens petits de taille mais très élégants, à la musculation puissante. Sa terrine étant à moitié pleine, je le remis  dans le cagibi et gravis rapidement les marches de l’escalier pour me retrouver dans notre chambre.

               Marcel était là,  encore en sortie de bain, le corps nu, humide, musclé, la poitrine velue. L’éclat de son sourire lorsqu’il me vit et la joie de le retrouver, me firent vite oublier mon inexplicable angoisse. Le corps tremblant d‘émotion, fébrile, je m’étais rapidement débarrassée de mes vêtements avant de venir me jeter dans ses bras tendus.   «  Alors, ma chère Julia ?..., comme cela tu prends du plaisir sans moi ?..., fit-il le regard polisson, la voix mi-moqueuse, mi-friponne, tout en m’enlaçant par la taille et en se collant à moi.» Le contact de son corps me procura très vite une agréable sensation et je sentis le besoin de mettre un genou entre ses jambes et de le taquiner. «  Faut bien que le corps exulte quand il en ressent le besoin,  si l’on veut conserver intact son psychisme, son équilibre. » De ma taille ses mains descendirent lentement en suivant les ondulations de mes hanches, caressant avec douceur le moelleux  de mes arrondies.  « Et ce besoin libidineux ma chérie…, tu l’as ressenti combien de fois durant mon absence ? » Ses mains au creux de mes fesses, il me maintenait la cuisse relevée tout en me caressant les plis, les petites formes, me faisant frémir de plaisir. « Plus que les doigts de nos quatre mains réunies ne peuvent en compter…, pour ne pas dire que je le ressens en permanence, comme maintenant…, fis-je en riant. »   «  Petite coquine !... me fit-il en me basculant sur le grand lit… »

               A moitié endormie, comme dans un rêve j’entendais les jappements lointains, étouffés, du chiot dans le cagibi. « Merci !..., fis-je en lui caressant avec un doigt le visage, les lèvres. » Marcel  ouvrit un œil et me regarda en tentant un sourire, l’air fatigué ; le trajet sans doute...                                                                             - Merci, pourquoi ?..., pour le plaisir ou pour les cadeaux ?...,  tu mérites tous les trésors du monde ma chère Julia et il y’a tant de choses que je n’ai pas pu t’offrir encore.                                                                                                                                                   - Pour les deux,  bien sûr !..., de plus j’ai toujours voulu avoir un chien,  rien que pour moi… Tu ne peux pas savoir combien je suis contente ?                                                                                                                                                 - Et encore ? Il se mit à sourire en me regardant avec des yeux  pleins d’une gaieté espiègle. « Je t’ai parlé de surprises, pas d’une seule… Quel était ton souhait le plus cher juste avant le chien ? »                                                                                    - … ?   L’air moqueur, il semblait prendre un réel plaisir devant mon étonnement.  «  Tu ne vois vraiment pas ? »                                                                                     - Je t’assure que non. A part le chien auquel je tenais tellement…, je ne vois pas autre chose. Sauf peut-être pour la femme de chambre ;  une ‘bonne’ couchante qui puisse me donner un coup de main et garder la maison quand on est absent.                                                                                                                                                         - Et si je te dis qu’elle est là ?                                                                                                                               - Non ?...,  ne me dis pas qu’elle est déjà à la maison ?                                                                                             - Bien sûr que si ! C’est une jeune fille que j’ai ramené avec moi de la région sud de Tamanrasset. J’ai tout arrangé avec ses parents ; des nomades du Sahel vivant avec leurs troupeaux au gré des transhumances. Cela n’a pas été facile, en particulier avec sa grande sœur à qui j’ai du donner une coquette somme d’argent pour qu’elle accepte de se séparer d’elle. Tu vas voir, je suis certain qu’elle répondra à ton souhait, qu’elle va te plaire. Elle a d’excellentes prédispositions, il te suffira juste de l’orienter.  De plus, d’après sa sœur elle apprend très vite…                                                                                                                                              - … ?  Elle se repose à côté dans la chambre d’amis en attendant que tu l’installes, continua-t-il lorsqu’il vit que je restais sans voix ;  tant la nouvelle me surprenait, me faisait plaisir, m’excitait…

               La vive curiosité que j’avais de savoir comment était physiquement notre future ‘bonne’,  me poussa à aller sur le champ à la chambre d’amis pour la voir. Vêtue juste d‘un court déshabillé de soie blanc, je n’eus qu’à pousser légèrement la porte déjà entrebâillée pour découvrir la jeune fille recroquevillée en chien de fusil sur le divan, un petit balluchon à ses pieds et semblant dormir à poings fermés. Encore jeune, une enfant, à peine quinze à seize ans, elle avait des traits fins et un visage d’ébène d’une grande beauté naturelle. Elle portait une longue et mince robe traditionnelle sans manches, bleue et jaune, qui lui collait par endroits à la peau et laissait  transparaître les formes de son corps. J’étais sur le point de ressortir lorsque pressentant une présence elle ouvrit un œil hagard, égaré, comme une petite bête effarouchée, puis me vit et écarquilla les yeux. Très vite, elle se leva et vînt à moi. A genoux, la tête baissée, elle me prit la main droite et la baisa avec ferveur à plusieurs reprises en signe d’obéissance, de respect. « Maîtresse !... Maîtresse !… ne cessait-elle de répéter d’une petite voix fluette, à peine audible.»   J’étais vraiment prise au dépourvu par une telle attitude. J’avais toujours su que les gens du Sud étaient d’une grande déférence et d’une modestie sans pareille. Mais c’était la première fois que je me trouvais face à autant d‘humilité de soi. Mal à l’aise, un peu confuse, j’avais aussitôt retiré ma main alors qu’elle restait à genoux et gardait la tête basse, ses yeux fixés sans doute sur mes petits pieds nus et les ongles de mes orteils recouverts d’une couche de vernis rose vif. Un petit foulard rouge à pois blancs noué autour de la tête lui protégeait ses cheveux de jais,  longs et lisses. Sa robe à l’encolure échancrée la moulait de près tout en laissant voir son magnifique petit cou et le joli rebondi d’un début de gorge d’un noir éclatant. Ses attributs de femme en plein épanouissement, insoupçonnables quand elle était couchée sur le divan, étaient si apparents qu’ils attirèrent vite mon attention et je ressentis alors une certaine satisfaction, une sorte de joie intérieure. Au plaisir d’avoir une ‘bonne’ pour les charges domestiques, s’ajoutait celui d’avoir en permanence une autre femme à la maison. La belle silhouette qui s’offrait maintenant à mes yeux n’était plus celle de  la petite fille que j’imaginais tantôt mais bien celle d’une femme à part entière. Sa position accroupie, naturelle, soulignait davantage la plénitude de ses formes, l’harmonieux évasement de ses hanches, sa cambrure sans pareille qui ajoutait un plus à sa magnifique chute de reins.  Je la pris avec douceur sous les épaules en l’aidant à se relever et en l’attirant lentement à moi,  appréciant au passage le moelleux et le velouté de la peau autour de  ses aisselles. On avait à peu prés la même taille et nous étions si proches l’une de l’autre, que je ressentais à travers les fins tissus la chaleur de son corps tendu, les pointes fermes de  ses  seins de jeune fille nubile, à peine sortie de la puberté.  Pendant quelques instants je l’avais gardée collée  à moi. Sans doute encouragée par mon geste, encore intimidée, elle releva lentement la tête sans chercher à rompre le contact hésitant de nos corps frémissants. Ses grands et doux yeux noirs de gazelle effrayée et ses lèvres sèches, un peu charnues, d’une roseur naturelle, ajoutaient plus d‘attraits à son frais visage, à sa beauté juvénile, sauvage. Son regard assez intelligent se posa sur moi un court instant, d’une façon confiante, presque avec gaieté, puis rapidement elle baissa les yeux. A chacune de ses respirations ses jeunes seins enflaient et se collaient un peu plus à ma poitrine, chatouillant lascivement mes tétons raidis, réveillant en moi une folle excitation. Pendant un court instant, son ventre plat, creux, et le rebondi chaud de son sexe, collés aux miens, avaient esquissé une sensuelle caresse, comme une invitation à une franche étreinte. Répondait-elle timidement à mes avances ou était-ce seulement le fruit de mon imagination ? Sur son front légèrement bombé et sous sa lèvre inférieure, de minuscules perles de sueur trahissaient son émoi. Avait-elle suivi  de son divan mes ébats avec Marcel ? Mes râles et mes longs gémissements de plaisir, l’avaient-ils à ce point excitée ?  Ressentait-elle comme moi cette douce griserie à l’appel de la chair, à l’éveil des sens ?  Allait-elle céder au voluptueux engourdissement ou supportait-elle avec résignation, dignement, mon audacieuse effronterie ? Tantôt très forte, tantôt évanescente, la douce chaleur de son corps agissait sur moi comme un aimant. Encore à la limite de la bienséance, je dus faire un effort surhumain pour résister à la terrible pulsion qui me poussait à poser à plat mes mains sur ses fesses et à la plaquer contre moi. «  Tu t’appelles comment, ma grande ?..., fis-je en lui caressant avec un doigt cajoleur son petit menton.»                                                                                                                                                 - Zenouba, Maîtresse.                                                                                                                                           -  C’est très joli comme prénom…, mais je t’appellerai Zina si tu veux bien.  C’est plus court et plus courant au Nord…, fis-je en lui souriant, essayant de la mettre à l’aise.                                                                                                                                                        -  Comme il plaira à ma Maîtresse, j’appartiens à ma Maîtresse.                                                                 - Arrêtes de dire des bêtises ma grande, tu n’appartiens à personne. Le temps de l’esclavage est révolu depuis longtemps. Dis-moi Zina, est-ce que tu as faim ?                                                                                                                                                         - Non, Maîtresse. Didi Marcel (1) m’a déjà donné à manger et s’est bien occupé de moi en cours de route.                                                                                                                       - Alors reposes-toi, ce soir on va s’organiser.  Je te montrerai ta chambre, tu prendras un bon bain et je te donnerai quelques effets à mettre ; le temps de t’acheter  tes propres vêtements.                                                                                                                     -  Comme il plaira à ma Maîtresse. Je ferai tout ce que ma Maîtresse m’ordonnera…

 

 

 

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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Jeudi 22 septembre 4 22 /09 /Sep 11:54

Si sexuellement parlant et parceque j'avais  des rapports ausi bien avec les femmes qu'avec les hommes je me considérais naturellement comme bi, depuis un certain temps ma forte attirance pour nos amis les bêtes, les beaux chiens en particulièrement qui sont aussi bien de fidèles 'amis' de l'homme mais aussi de la femme, m'ont poussait à redéfinir mon statut : bi + . Est-ce le bon terme pour définir notre communauté ?

Par darine069
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Mercredi 21 septembre 3 21 /09 /Sep 07:06

Bonjour à toutes, et à tous bien sûr, je suis une femme de 32 ans, ouverte, tolérante, sympa, d'un commerce charmant comme on dit... Mes amies et amis me trouvent bien roulée, très séduisante, avec de belles formes là où il faut et surtout des fesses à faire hennir de désir un vieux canasson...Sans être vraiment une jument nympho, j'avoue que je pense souvent à la chose... Si j'adore être entre les bras d'une femme virile, entreprenante, un peu sado, j'avoue que la vue d'un beau mâle, juste un mâle en rut, me fait un tel effet que je sui prête à me mettre aussitôt à quatre pattes...

Par darine069
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