Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:13

 

                                                    ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’  (1)

                                                       M on imagination galopante me fit tout de suite penser à une de ces employées de maison modèles qui se sentent aussi bien dans leur rôle de ‘bonne’ que dans la peau de la confidente, voire de ‘l’amie’ fidèle. Mais des perles de cette nature étant si rares de nos jours cette pensée instinctive ne dura qu’une fraction de seconde, juste le temps d’une incontrôlable pulsion, d’un profond titillement intérieur. Avec Marcel, mon mari, nous habitions une coquette petite villa de style hispano-mauresque située sur les hauteurs d’Alger. Il travaillait pour le compte d’une compagnie pétrolière et faisait de longs séjours dans le grand sud algérien à prospecter d’immenses régions du Sahara, alors que moi j’exerçais en tant que coopérant technique comme professeur de français dans un lycée. Lors de son dernier appel Marcel m’avait bien dit que je devais m’attendre à une belle surprise, mais de là à imaginer qu’il allait ramener une fille dans ses bagages …

               Mariés depuis quelques années déjà, nous formions ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui un couple moderne, ouvert sur les autres. Nous étions très complices et on ne se cachait jamais rien. A trente ans, mes amis comme Marcel trouvaient que  j’étais belle femme, bien balancée, au sex-appeal si expansif que je ne laissais pas indifférent. Cependant, malgré tous les liens étroits et familiers que j’avais pu tisser avec des hommes et des femmes de notre communauté, aussi charmants les uns que les autres,  de doux amis qui m’aidaient à mieux supporter mes longs moments de solitude, mes retrouvailles avec Marcel étaient toujours l’occasion de chaudes réjouissances, comme celles qu’éprouveraient des amants passionnés après une longue séparation.

               Comme prévu il était rentré en fin de semaine. La vue de sa grosse voiture garée devant la maison me libéra d’une certaine angoisse sous-jacente, difficile à évacuer, provoquée à la fois par la longue attente et par un étrange et douloureux sentiment de culpabilité. J’ouvris la porte. Un grand bouquet de roses rouges dans un vase bien en vue dans le vestibule, des paquets enrubannés et des cartons un peu partout, une petite gazelle empaillée sur un dressoir et…, des jappements d’un chien provenant du fond de la maison. Le coeur plein de joie, n’osant vraiment y croire, je m’étais laissée guider par les aboiements aigus jusqu’au bout du couloir où j’ouvris la porte du cagibi. Le chien était là, une magnifique petite boule de fourrure blanche et des yeux tout rouges. Il ne devait pas dépasser les deux mois. Je le pris dans mes bras et il se mit aussitôt à me lécher le visage, le regard plein d’intelligence, frétillant  et glapissant de plaisir sous mes caresses. Il me fit tout de suite penser à ces robustes chiens de  garde qu’on trouve chez les nomades des Hauts plateaux. Des chiens petits de taille mais très élégants, à la musculation puissante. Sa terrine étant à moitié pleine, je le remis  dans le cagibi et gravis rapidement les marches de l’escalier pour me retrouver dans notre chambre.

               Marcel était là,  encore en sortie de bain, le corps nu, humide, musclé, la poitrine velue. L’éclat de son sourire lorsqu’il me vit et la joie de le retrouver, me firent vite oublier mon inexplicable angoisse. Le corps tremblant d‘émotion, fébrile, je m’étais rapidement débarrassée de mes vêtements avant de venir me jeter dans ses bras tendus.   «  Alors, ma chère Julia ?..., comme cela tu prends du plaisir sans moi ?..., fit-il le regard polisson, la voix mi-moqueuse, mi-friponne, tout en m’enlaçant par la taille et en se collant à moi.» Le contact de son corps me procura très vite une agréable sensation et je sentis le besoin de mettre un genou entre ses jambes et de le taquiner. «  Faut bien que le corps exulte quand il en ressent le besoin,  si l’on veut conserver intact son psychisme, son équilibre. » De ma taille ses mains descendirent lentement en suivant les ondulations de mes hanches, caressant avec douceur le moelleux  de mes arrondies.  « Et ce besoin libidineux ma chérie…, tu l’as ressenti combien de fois durant mon absence ? » Ses mains au creux de mes fesses, il me maintenait la cuisse relevée tout en me caressant les plis, les petites formes, me faisant frémir de plaisir. « Plus que les doigts de nos quatre mains réunies ne peuvent en compter…, pour ne pas dire que je le ressens en permanence, comme maintenant…, fis-je en riant. »   «  Petite coquine !... me fit-il en me basculant sur le grand lit… »

               A moitié endormie, comme dans un rêve j’entendais les jappements lointains, étouffés, du chiot dans le cagibi. « Merci !..., fis-je en lui caressant avec un doigt le visage, les lèvres. » Marcel  ouvrit un œil et me regarda en tentant un sourire, l’air fatigué ; le trajet sans doute...                                                                             - Merci, pourquoi ?..., pour le plaisir ou pour les cadeaux ?...,  tu mérites tous les trésors du monde ma chère Julia et il y’a tant de choses que je n’ai pas pu t’offrir encore.                                                                                                                                                   - Pour les deux,  bien sûr !..., de plus j’ai toujours voulu avoir un chien,  rien que pour moi… Tu ne peux pas savoir combien je suis contente ?                                                                                                                                                 - Et encore ? Il se mit à sourire en me regardant avec des yeux  pleins d’une gaieté espiègle. « Je t’ai parlé de surprises, pas d’une seule… Quel était ton souhait le plus cher juste avant le chien ? »                                                                                    - … ?   L’air moqueur, il semblait prendre un réel plaisir devant mon étonnement.  «  Tu ne vois vraiment pas ? »                                                                                     - Je t’assure que non. A part le chien auquel je tenais tellement…, je ne vois pas autre chose. Sauf peut-être pour la femme de chambre ;  une ‘bonne’ couchante qui puisse me donner un coup de main et garder la maison quand on est absent.                                                                                                                                                         - Et si je te dis qu’elle est là ?                                                                                                                               - Non ?...,  ne me dis pas qu’elle est déjà à la maison ?                                                                                             - Bien sûr que si ! C’est une jeune fille que j’ai ramené avec moi de la région sud de Tamanrasset. J’ai tout arrangé avec ses parents ; des nomades du Sahel vivant avec leurs troupeaux au gré des transhumances. Cela n’a pas été facile, en particulier avec sa grande sœur à qui j’ai du donner une coquette somme d’argent pour qu’elle accepte de se séparer d’elle. Tu vas voir, je suis certain qu’elle répondra à ton souhait, qu’elle va te plaire. Elle a d’excellentes prédispositions, il te suffira juste de l’orienter.  De plus, d’après sa sœur elle apprend très vite…                                                                                                                                              - … ?  Elle se repose à côté dans la chambre d’amis en attendant que tu l’installes, continua-t-il lorsqu’il vit que je restais sans voix ;  tant la nouvelle me surprenait, me faisait plaisir, m’excitait…

               La vive curiosité que j’avais de savoir comment était physiquement notre future ‘bonne’,  me poussa à aller sur le champ à la chambre d’amis pour la voir. Vêtue juste d‘un court déshabillé de soie blanc, je n’eus qu’à pousser légèrement la porte déjà entrebâillée pour découvrir la jeune fille recroquevillée en chien de fusil sur le divan, un petit balluchon à ses pieds et semblant dormir à poings fermés. Encore jeune, une enfant, à peine quinze à seize ans, elle avait des traits fins et un visage d’ébène d’une grande beauté naturelle. Elle portait une longue et mince robe traditionnelle sans manches, bleue et jaune, qui lui collait par endroits à la peau et laissait  transparaître les formes de son corps. J’étais sur le point de ressortir lorsque pressentant une présence elle ouvrit un œil hagard, égaré, comme une petite bête effarouchée, puis me vit et écarquilla les yeux. Très vite, elle se leva et vînt à moi. A genoux, la tête baissée, elle me prit la main droite et la baisa avec ferveur à plusieurs reprises en signe d’obéissance, de respect. « Maîtresse !... Maîtresse !… ne cessait-elle de répéter d’une petite voix fluette, à peine audible.»   J’étais vraiment prise au dépourvu par une telle attitude. J’avais toujours su que les gens du Sud étaient d’une grande déférence et d’une modestie sans pareille. Mais c’était la première fois que je me trouvais face à autant d‘humilité de soi. Mal à l’aise, un peu confuse, j’avais aussitôt retiré ma main alors qu’elle restait à genoux et gardait la tête basse, ses yeux fixés sans doute sur mes petits pieds nus et les ongles de mes orteils recouverts d’une couche de vernis rose vif. Un petit foulard rouge à pois blancs noué autour de la tête lui protégeait ses cheveux de jais,  longs et lisses. Sa robe à l’encolure échancrée la moulait de près tout en laissant voir son magnifique petit cou et le joli rebondi d’un début de gorge d’un noir éclatant. Ses attributs de femme en plein épanouissement, insoupçonnables quand elle était couchée sur le divan, étaient si apparents qu’ils attirèrent vite mon attention et je ressentis alors une certaine satisfaction, une sorte de joie intérieure. Au plaisir d’avoir une ‘bonne’ pour les charges domestiques, s’ajoutait celui d’avoir en permanence une autre femme à la maison. La belle silhouette qui s’offrait maintenant à mes yeux n’était plus celle de  la petite fille que j’imaginais tantôt mais bien celle d’une femme à part entière. Sa position accroupie, naturelle, soulignait davantage la plénitude de ses formes, l’harmonieux évasement de ses hanches, sa cambrure sans pareille qui ajoutait un plus à sa magnifique chute de reins.  Je la pris avec douceur sous les épaules en l’aidant à se relever et en l’attirant lentement à moi,  appréciant au passage le moelleux et le velouté de la peau autour de  ses aisselles. On avait à peu prés la même taille et nous étions si proches l’une de l’autre, que je ressentais à travers les fins tissus la chaleur de son corps tendu, les pointes fermes de  ses  seins de jeune fille nubile, à peine sortie de la puberté.  Pendant quelques instants je l’avais gardée collée  à moi. Sans doute encouragée par mon geste, encore intimidée, elle releva lentement la tête sans chercher à rompre le contact hésitant de nos corps frémissants. Ses grands et doux yeux noirs de gazelle effrayée et ses lèvres sèches, un peu charnues, d’une roseur naturelle, ajoutaient plus d‘attraits à son frais visage, à sa beauté juvénile, sauvage. Son regard assez intelligent se posa sur moi un court instant, d’une façon confiante, presque avec gaieté, puis rapidement elle baissa les yeux. A chacune de ses respirations ses jeunes seins enflaient et se collaient un peu plus à ma poitrine, chatouillant lascivement mes tétons raidis, réveillant en moi une folle excitation. Pendant un court instant, son ventre plat, creux, et le rebondi chaud de son sexe, collés aux miens, avaient esquissé une sensuelle caresse, comme une invitation à une franche étreinte. Répondait-elle timidement à mes avances ou était-ce seulement le fruit de mon imagination ? Sur son front légèrement bombé et sous sa lèvre inférieure, de minuscules perles de sueur trahissaient son émoi. Avait-elle suivi  de son divan mes ébats avec Marcel ? Mes râles et mes longs gémissements de plaisir, l’avaient-ils à ce point excitée ?  Ressentait-elle comme moi cette douce griserie à l’appel de la chair, à l’éveil des sens ?  Allait-elle céder au voluptueux engourdissement ou supportait-elle avec résignation, dignement, mon audacieuse effronterie ? Tantôt très forte, tantôt évanescente, la douce chaleur de son corps agissait sur moi comme un aimant. Encore à la limite de la bienséance, je dus faire un effort surhumain pour résister à la terrible pulsion qui me poussait à poser à plat mes mains sur ses fesses et à la plaquer contre moi. «  Tu t’appelles comment, ma grande ?..., fis-je en lui caressant avec un doigt cajoleur son petit menton.»                                                                                                                                                 - Zenouba, Maîtresse.                                                                                                                                           -  C’est très joli comme prénom…, mais je t’appellerai Zina si tu veux bien.  C’est plus court et plus courant au Nord…, fis-je en lui souriant, essayant de la mettre à l’aise.                                                                                                                                                        -  Comme il plaira à ma Maîtresse, j’appartiens à ma Maîtresse.                                                                 - Arrêtes de dire des bêtises ma grande, tu n’appartiens à personne. Le temps de l’esclavage est révolu depuis longtemps. Dis-moi Zina, est-ce que tu as faim ?                                                                                                                                                         - Non, Maîtresse. Didi Marcel (1) m’a déjà donné à manger et s’est bien occupé de moi en cours de route.                                                                                                                       - Alors reposes-toi, ce soir on va s’organiser.  Je te montrerai ta chambre, tu prendras un bon bain et je te donnerai quelques effets à mettre ; le temps de t’acheter  tes propres vêtements.                                                                                                                     -  Comme il plaira à ma Maîtresse. Je ferai tout ce que ma Maîtresse m’ordonnera…

 

 

 

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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