Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:36

                            ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’ (3)

                                                               

               Au lever du jour la maison était plongée dans le silence. Sur le grand lit défait de la chambre d’amis où les deux amants avaient passé la nuit et consumé les ardeurs de leurs désirs, Marcel, affalé de tout son long tel un bateau échoué sur des récifs par des flots déchaînés, dormait profondément.  Le chaud soleil de juillet, radieux, éclatant, inondait de ses fulgurants rayons le grand salon où j’étais descendue, illuminait ses moindres recoins, baignait les objets et projetait leur ombre sur les murs. Dans une sortie de bain bleu-indigo à moitié ouverte, aussi majestueuse qu’énigmatique, véritable Thin Hinan (1) sortant de son bain,  Zenouba était là.  Dès qu’elle me vit ses yeux s’embuèrent de larmes et elle vînt se jeter dans mes bras en étouffant un sanglot. « Maîtresse  !...Maîtresse !..., je ne vous remercierai jamais assez…, me fit-elle à voix basse en pressant son corps nu et humide contre le mien et en m’enlaçant. »  Comme je ne portais que mon court déshabillé blanc, je ressentis aussitôt à travers la soie  ses formes chaudes contre les miennes.  Le contact de son corps m’électrisait et je dus faire effort pour me retenir, pour refouler cette irrésistible pulsion qui me poussait à glisser sans attendre mes mains sous la sortie de bain et à l’étreindre. Toute la nuit je n’avais pu                                m’empêcher de revivre notre brève mais ô combien sensuelle,  passionnante, torride étreinte.  Sous les traits d’une voluptueuse sirène noire, elle                                        (1)-Légendaire reine des Touaregs.                                                                                          m’entraînait jusqu’à l’étouffement vers des abysses sans fin d’inimaginables plaisirs ; plus je suffoquais, je révulsais, et plus le plaisir était intense, l’orgasme                                      délirant. Mes infinies jouissances  étaient si fortes et si réelles que mes chaudes et grosses mouilles me réveillaient haletante, en sueur, comme si j’étais dans un  sauna.                                                                                                                                           - Oh ! Maîtresse !..., Maîtresse  !..., j’en avais tellement besoin…, tellement envie…, je crois…, continua-t-elle en cherchant ses mots, que j’aurai été folle sans votre indulgence, votre compréhension.  Folle si je n’avais satisfait cette nuit-là  cet inextinguible, cet impétueux  désir qui m’embrasait tout le corps. Il était écrit que c’était cette nuit-là que je devais composer avec l’homme, l’étranger, le mâle, celui qui briserait ma chaîne, romprait ma ceinture, me ferait femme et tracerait la voie du bonheur ; cet autre sublime chemin de la volupté…                                                                                                                                                 - Ne t’en inquiète pas tant, ma chérie… J’avais emprunté une voix aussi basse qu’elle, presque un chuchotement, tout en glissant une main sous la sortie de bain et en la prenant par la taille, l’entraînant doucement à l’intérieur de la salle de bain encore chaude, en amorçant de légères caresses de ses formes onduleuses. « Je connais parfaitement ce genre de besoins, de désirs, ces envies profondes de femmes, car je suis déjà passée par là ma chérie. ‘’Quand la chair réclame son dû, sa part de plaisir, aucune force ne peut l’en dissuader, la retenir ; ni morale, ni mari, ni femme, ni enfants…»  Lentement, sans bruit, comme si elle cherchait à effacer une faute, à s’acquitter d’une dette, elle tendit une main et referma la porte derrière nous avant de retirer sa sortie de bain, dénudant son corps  d’une sublime beauté, aussi harmonieusement évasé qu’une amphore. Frémissante, sans attendre je fis de même avec mon déshabillé.  Elle porta sur moi un lent regard connaisseur, sensuel, aussi lascif que concupiscent, dévoilant son fougueux tempérament de voluptueuse lesbienne. Se tenant par la main comme deux nymphes au bord d’une rivière, décidées à satisfaire au plus tôt les appels languissants de nos corps, nous descendîmes une marche. La salle d’eau avait les commodités à la fois d’un hammam turc où l’on pouvait se prélasser en suant comme dans un sauna avant de  prendre un bain bien chaud, et ceux d’une salle de bain moderne.  J’hésitais entre le plan de marbre noir qui prolongeait la baignoire, où j’adore m’allonger dans mes moments de solitude et d’intimité en m’adonnant avec culte et hédonisme à ces doux péchés  de la chair qui permettent au corps d’exulter, et un autre endroit, lorsqu’elle posa ses mains sur mes hanches, les remonta dans une sensuelle caresse en me frôlant les bouts des seins puis m’enlaça de nouveau. Avec une infinie douceur, elle se mit à me caresser avec le bout effilé de ses  doigts  le visage en plongeant ses immenses yeux ardents dans les miens,  alors que son autre main derrière ma tête furetait nonchalamment dans mes cheveux. Par moments, quand les bouts tendus de ses seins frôlaient les miens, l’excitation était si forte que je me faisais violence pour me retenir, retarder encore un peu notre étreinte que je savais torride et sauvage. Je la pris à mon tour par la taille en laissant mes mains errer, descendre lentement, avec douceur, sur les lignes onduleuses, sinueuses et serpentines  de son corps, dessiner avec un doigt de brûlantes arabesques sur la peau veloutée de ses cuisses,  de ses reins, le début ferme de ses fesses, avant de remonter fébrilement vers le moelleux de ses seins, ses aréoles enflées, granulées, ses tétons rosâtres, pointus comme des clous, raidis par le désir.                                                                                                                                                        - Maîtresse !..., me fit-elle en fermant un instant les yeux, se délectant sans doute de mes douces caresses. « Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais imaginé rencontrer une autre grande ’soeur’, une femme telle que vous, vivre une histoire aussi merveilleuse. Je me sens comblée, au-delà de toutes mes espérances. Vous ne pouvez savoir combien je suis heureuse, combien j’ai souhaité, désiré ce moment-là. Dès le premier soir, le premier instant où vous m’aviez prise dans vos bras, où nos corps s’étaient frôlés, je savais ce que vous attendiez de moi et j’étais prête à exaucer tous vos vœux, vos désirs. J’étais prête, disposée à vous donner ce que j’avais de meilleur en moi… »                                                                                                                                                 -  Et moi donc, ma chère Zina ?... Sais-tu que je t’ai désirée, aimée dès le premier instant où je t’ai vue ? Appelle-moi Julia, c’est plus intime.  Je voudrai qu’on devienne de véritables amies, si tu le veux bien ? Des ‘amies’ qui savent se suffirent d’elles-mêmes, chanter la même poésie…                                                                                          - Julia !... Maîtresse Julia !...,  me fit-elle d’une voix très suave en me caressant avec un doigt doux et pulpeux le bord des lèvres et  en collant avec douceur son corps chaud et lisse contre le mien. Alors que nos toisons humides et nos formes rebondies, perlées de sueur, enflées, raidies par le désir, se cherchaient dans de sensuelles caresses, s’attiraient comme des aimants dans de voluptueuses pressions, elle reprit de sa petite voix fluette, chantante : «  D’où je viens, les ‘amies’ et ‘amis’ sont non seulement de douces compagnes, de doux compagnons pour la nuit, pour le lit, mais occupent aussi des places dans les cœurs. Avec ma sœur Sally, ma bien-aimée, vous êtes maintenant deux douces ‘amies’ à me remplir le cœur. »                                                                                        - Zina, toi aussi tu as ta place dans mon cœur…, fis-je d’une voix affaiblie, languissante,  fébrile. «  Viens, ma chérie !..., lui fis-je encore en m’allongeant sur le plan de marbre et en l’attirant doucement sur moi.  Aimes moi ma chérie, aimons-nous comme seules deux femmes passionnément amoureuses, deux douces ‘amies’, savent le faire …»  

               C’était dans la grande hutte de sa sœur Sallymatou que Zenouba, à peine sortie de l’enfance, s’était éveillée aux doux plaisirs de la chair, connu ses toutes premières jouissances. Riche, mariée à trois hommes habitant différentes contrées du Sahel, Sallymatou disposait d’un énorme troupeau de zébus, de chèvres, de moutons, et d’une trentaine de chameaux. Son statut d’aînée lui donnait le privilège de gérer les biens de toute la famille. Plantureuse femme à la beauté renommée, elle avait plusieurs ‘amies’ et ‘amis’ qui venaient de très loin pour la voir et passer quelques journées, quelques nuits avec elle. Comme Zenouba était la cadette, elle partageait la vie de sa grande sœur et vivait sous le même toit qu’elle,  la même grande hutte ou la même khaïma (1) lors de leurs longs déplacements avec toute la tribu qui les menaient jusqu’au Tchad vers l’Est ou le nord du Sénégal vers l’Ouest, à la                (1)-Grande tente de grosse toile utilisée par les nomades et les Touaregs.                      recherche de maigres pâturages pour leurs troupeaux. Quand Sallymatou recevait une de ses ‘amies’, à l’occasion un de ses maris ou un ‘ami’, Zenouba se rendait utile en entretenant le feu de bois, en préparant et en servant des grillades accompagnées de galettes et de thé. La nuit elle cédait sa place sur la grande couche et se contentait d’une peau de mouton. Les gémissements et les râles de plaisirs étouffés de Sallymatou et de ses invitées ne laissaient pas indifférente la jeune Zenouba à la puberté précoce, aux formes naissantes. De son coin elle observait en silence les gestes de sa sœur et de ses amies nues sur la grande couche étalée à même le sol, leurs belles formes épanouies rendues brillantes par leur passion, leur désir, la sueur chaude qui leur sortait  par tous les pores comme si elles avaient couru de grandes distances. Les scènes se répétant chaque soir, chaque nuit, Zenouba, écartelée entre la peur et le désir,  céda comme dans un jeu à l’envie de répéter ces mêmes gestes sur son propre corps qui s’éveillait au fur et à mesure aux doux plaisirs des sens. Un jour, alors qu’elles prenaient leur bain ensemble Sallymatou découvrit les courts poils fins et noirs, épars,  qui poussaient comme des vrilles de vigne sur le pubis de sa jeune sœur, remarqua ses petits seins qui avaient en peu de temps doublé de volume et surtout ses tétons enflés et rosâtres qui prenaient une forme semblable aux pis d’une jeune chèvre.  Au premier contact de ses doigts, ils s’étaient raidis comme des aiguillons arrachant à Zenouba un involontaire gémissement. Encore toutes nues, les corps mouillés, Sallymatou l’allongea alors sur leur couche puis se mit en devoir de l’initier aux mystères de la chair. Avec une douceur, une délicatesse et une sensualité égales à son amour de la beauté, des femmes, Sallymatou l’abreuva des plus voluptueuses caresses ;  jusqu’à ce qu’elle atteignit les plus hautes cimes du plaisir, cette première et chaude jouissance tant recherchée par les jeunes adolescentes. Les jours suivants, la préparant à sa vie de femme, elle lui expliqua dans le détail leurs mœurs, les coutumes de ses ancêtres. ‘Elle devait à tout prix préserver sa virginité dans ses relations amoureuses, sexuelles. Seul un étranger aura le privilège de la faire femme. Ainsi aucun homme du clan, de la tribu, même parmi ses futurs époux qu’elle aura choisi pour perpétuer la famille,  ne pourrait se prévaloir d’un quelconque droit sur elle ou sur ses enfants qui ne se reconnaîtront qu’à travers son nom’.  En attendant, la relation amoureuse des deux femmes, des deux amantes, devenait chaque jour plus intense, plus forte. Avec une passion de potier pour son art, chaque soir, chaque nuit, les mains expertes de Sallymatou travaillaient le corps de la jeune Zenouba, modelaient ses chairs fraîches qui prenaient formes, s’épanouissaient un peu plus à chaque caresse, chaque jouissance.  Plus le temps s’écoulait et plus le corps de Zenouba, en plein épanouissement,  prenait cette grâce et cette vénusté de légende que chantent jusqu’à aujourd’hui les grandes poétesses Touaregs. Les ‘amies ‘ de Sallymatou étaient devenues ses ‘amies’ aussi,  et certaines venaient de très loin, les bras chargés de cadeaux, rien que pour elle. Puis un jour, un étranger était venu voir Sallymatou pour embaucher quelques ouvriers pour son chantier. Cet homme venait du nord, d’Alger.  Il s’appelait Marcel…                

Zenouba avait une passion pour le sexe hors du commun, dévorante. Elle vouait un véritable culte pour les plaisirs de la chair. Voluptueuse et insatiable  amante au tempérament aussi ardent que possessif, elle éprouvait pour moi un amour des plus charnels, emprunt d’un hermaphrodisme et d‘une sensualité sans égale. Alliant toute la douceur d’une femme aimante à la virilité d’un mâle, d’un amant infatigable,  elle m’entraînait dans un enivrement sans pareils et me faisait goûter avec délice aux plus vifs des plaisirs de la chair, aux plus douces des voluptés. D’une douceur et d’une délicatesse infinie, nos rapports sexuels se terminaient souvent dans une lubricité faunesque ; mettant à nu nos penchants effrénés pour la luxure, la concupiscence.  Nos goûts de jouisseuses invétérées constituaient le ciment de notre complicité dans la recherche de l’assouvissement de notre insatiable faim, de notre passion pour le sexe. D’un autre côté, Zenouba maintenait toujours avec Marcel cette relation privilégiée des premiers jours qu’elle disait indispensable pour l’entretien de ses sublimes, ses doux  chemins de la volupté. Comme le grand plaisir des libertins c’est d’entraîner au libertinage, je finissais toujours, la tentation aidant,  par me laisser séduire et me joignais, avec paillardise je l’avoue,  à leurs fougueux et voluptueux ébats.

               Dans l’ordre des choses, Zenouba finit par emménager au premier étage dans la chambre d’amis, à un pas de la notre. Sans se départir de sa condition de ‘bonne’,  de sa fonction d’employée de maison, tâche qu’elle accomplissait avec brio et dévouement du lever jusqu’au coucher du soleil, le soir, la nuit, elle changeait de statut pour devenir la ‘deuxième femme’ de la maison ; une merveilleuse amante pour nous deux, un concubinage à trois pour mon plus grand plaisir. Quand pour son travail Marcel  s’absentait, les rôles s’inversaient naturellement dès qu’on était au lit. Pour une nuit alors elle devenait mon sublime amour, ma merveilleuse reine, ma douce maîtresse. Entre ses bras je devenais une esclave soumise à ses caresses les plus folles et savourait avec délice et volupté des jouissances pleinement goûtées. Devant mes insatiables désirs, ma nymphomanie, et son fort instinct de domination, de possession, notre relation finit alors par prendre  un tournant sadomasochiste. Avec le tact d’une amante attentionnée,  à celui parfois d‘une maîtresse intraitable, elle répondait à mon attente en m’abreuvant de caresses et en m’infligeant des sévices aussi douloureux que voluptueux. Ses chaudes caresses et mes vives souffrances,  d’une sensualité toute animale,  culminaient dans leurs raffinements lorsqu’elle me faisait  atteindre l’orgasme dans une infinie jouissance. Une jouissance mêlée de cris et de larmes, qui m’irradiait tout le corps d’un délirant plaisir avant de me plonger dans une douce béatitude. Alors seulement, Zenouba redevenait cette merveilleuse, cette douce ‘amie’ à laquelle je m’habituais au fil des jours.  Avec une affection  et une tendresse sans limite elle me prenait dans ses bras, m’enlaçait comme si elle avait peur de me perdre et m’accompagnait avec grande douceur dans ma pleine, ma sensuelle euphorie…

 

 

                                                          

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:27

 

                                            ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’ ( 2)

 

                                                                        La personnalité de Zenouba, toute d‘ingénuité, de candeur et d’innocence, me semblait-il, était si désarmante que je m’étais promise de ne pas la brusquer ; de prendre tout le temps nécessaire pour l’apprivoiser, faire son éducation…  Elle venait de faire ses seize ans et c’était la première fois qu’elle quittait le grand Sud. La cadette d’une famille de six personnes, la mère et cinq filles, elle était la protégée de sa grande sœur Sallymatou et tenait d’elle tout ce qu’elle savait sur la vie. Elle n’avait jamais vu auparavant de blonde et était fascinée par mes cheveux soyeux, ma peau cuivrée, hâlée par le soleil, et mes yeux qu’elle trouvait aussi bleus qu’un ciel sans nuages. Elle s’était tout de suite attachée à moi et me consultait pour                  chaque chose.

                                     Comme l’avait soulignait sa soeur, elle avait non seulement d’excellentes prédispositions mais elle apprenait vite. En un peu plus d’un mois, mes appareils électroménagers qui la fascinaient au début avaient fini par n’avoir plus de secret pour elle. Elle savait maintenant manipuler aussi bien l’aspirateur que le lave-vaisselle,  le lave-linge et autres robots de cuisine. Depuis sa venue, tout était drôlement nickel à la maison ; une véritable fée. Ce qui avait aussi l’avantage de me laisser plus de temps libre à consacrer à mes amis et amies. Pour des raisons de commodités je l’avais installée au rez-de-chaussée dans une petite pièce, à un pas de la cuisine. Facilement, avec une simplicité propre aux siens, elle s’était intégrée à notre petite famille et se donnait à fond à son travail. Elle finit par connaitre nos habitudes, nos goûts, nos besoins, et était aux petits soins avec nous. Avec Sultan et ses espiègleries, le petit chien qu’on venait d’adopter et avec qui elle était très amie, ils apportaient ce plus qui manquait tant à la maison, cette petite note qui donnait de la gaieté à toutes choses. Comme nous étions au début d’un mois de juin caniculaire, elle nous gâtait avec des citronnades épicées  et des sorbets aussi mousseux que frais qu’elle avait appris à préparer en un tournemain. Mais sa grande spécialité restait le ‘melfouf’, des brochettes de gros morceaux de foie d‘agneau enveloppés de crépine et grillés à la braise qu’elle nous servait comme amuse-gueules le soir sous la treille, accompagnés d’un savoureux thé aromatisé à la menthe fraîche.

                      Les petites robes et autres jupettes  que je lui avais données lui allaient à ravir. Comme moi elle s’habillait léger et très court, frôlant même parfois un nudisme naïf avec ses pieds nus et ses formes à moitié dénudées, un naturalisme propre aux coutumes ancestrales des gens du grand Sud ; ce qui mettait en valeur son beau corps de vénus noire et lui donnait cet air naturellement désinvolte mais ô combien aguicheur. Devant nos amis qui la dévoraient des yeux,  Marcel ne tarissait pas d’éloges sur sa protégée et vantait ses inestimables qualités. Dans le mois qui suivit son arrivée on s’était rendu à Alger pour des emplettes et j’avais profité pour lui acheter tout ce dont une jeune fille de son âge pouvait rêver. C’était la première fois qu’elle visitait une aussi grande ville et elle était émerveillée par tout ce qu’elle voyait. Bras dessus, bras dessous, riant de tout et de rien comme deux joyeuses amies, on avait fait les grands magasins. Sur son corps de déesse, le plus banal des dessous était un plaisir inégalé pour les yeux, la moindre étoffe devenait une pièce de maître, une œuvre d’art. Cependant, avec la patience qui sied pour une telle entreprise comme s’il s’agissait d’un trousseau de jeune mariée, des robes aux jupes, des pantalons aux chaussures et des chemisiers aux sous-vêtements, tous avaient été choisis avec grand soin. L’éclat de ses yeux et la joie intérieure qui rayonnait son visage lorsque je me décidais pour un article, étaient pour moi des récompenses hors de prix. Jubilant comme une enfant à qui on venait d‘offrir un jouet, elle  me sautait alors au cou et m’embrassait en me susurrant à l’oreille de sa petite voix «  Maîtresse !... Maîtresse !... », des mots qui feraient fondre un roc ;  sa manière à elle de me remercier, de me communiquer un peu de son bonheur.

               Le soir même à la maison, au sortir d‘une douche rapide après une petite sieste,  je vis à travers le fin rideau de mousseline de la grande baie vitrée  qui donnait sur la terrasse, les silhouettes de Marcel et de Zenouba sous la treille. Ils prenaient le frais et jouaient avec Sultan en riant à gorge déployée comme deux grands enfants. J’allais les rejoindre lorsque mon mari se pencha sur elle et l’embrassa en l’enlaçant et en glissant une main entre ses jambes. Cela semblait lui plaire, car la tête penchée en arrière elle mit un certain temps avant de se dégager, pour aussitôt lui tendre de nouveau ses lèvres en l’enlaçant fortement à son tour des deux mains et en enserrant la main haut remontée entre ses cuisses. Comme je n’avais pas encore pris mon congé, ils passaient beaucoup de temps ensemble et ils étaient très proches l’un de l’autre.  « Une coquine camaraderie pleine de plaisirs aussi sensuels que  furtifs, pensais-je.»  Je les rejoignis sur la terrasse alors qu’ils étaient encore sensuellement enlacés, en leur adressant un petit salut et un sourire un rien complice. Ils étaient déjà à leur deuxième bouteille de bière et leurs yeux brillaient de cette réjouissance complice que procure le désir. J’ouvris une bouteille à mon tour. Zenouba portait sur un petit cache-sexe rouge qu’on venait d’acheter, une de mes anciennes nuisettes de dentelle rose que je lui avais cédée. Très courte et aussi transparente qu’une moustiquaire, elle lui tombait juste sous  le nombril et ne cachait pas grand-chose de son plantureux corps, de ses harmonieuses formes en plein épanouissement. A chaque mouvement, ses petits seins libres hauts remontés, balançaient derrière le tissu transparent comme deux magnifiques petites poires. Je pris place à côté d’elle en lui prenant une main dans une caresse aussi douce que rassurante. Elle se retourna vers moi en évitant de croiser mon regard, puis elle me prit nerveusement la taille en posant la tête sur mes genoux et en lâchant de pathétiques : « Maîtresse !..., Maîtresse  !... »,  alors qu’une de ses sculpturales fesses, entièrement dénudée, luisait comme  une lune noire sous les reflets rougeâtres du soleil couchant.

                 Après avoir dîné sur la terrasse, un repas très léger accompagné de vin blanc, Marcel émit le vœu de voir Zenouba dans ses nouveaux habits. Enthousiasmés par cette idée, nous avions tous regagné le salon. D’abord amusée de jouer au mannequin, Zenouba s’était prêtée volontiers aux différentes séances d‘habillage et de déshabillage. Sur son superbe corps, chaque pièce  était une merveille. Avec une grâce toute naturelle, juvénile, pleine d’aisance et de désinvolture, elle se présentait au salon dans ses nouveaux vêtements, tous plus sexy les uns que les autres, comme dans un défilé de mode particulier.  Suivie par Sultan, elle allait et venait lentement devant Marcel, prenait des poses provocantes et s’offrait avec un réel plaisir à ses regards plein de concupiscence comme  à autant de sensuelles caresses sur ses chairs dénudées, ses formes onduleuses. Toute excitée par l’admiration et le désir qu’elle suscitait et comme répondant aux sourires complices et encourageants que je lui adressais,  elle exécuta devant nous une petite danse exaltante, sensuelle et entraînante, qu’elle termina par une frénétique pirouette. Comme elle ne portait qu’une courte jupette plissée blanche cela eut pour effet de dénuder ses belles jambes jusqu’aux haut des cuisses, laissant apparaître un court instant sa toison et le rebondi de son sexe qu’une minuscule culotte rouge n’arrivait pas à cacher entièrement. Comme l’air pur et vif, le vin,  le bonheur et le désir grisent et font danser jusqu’à l’étourderie, jusqu’à l’ivresse.  Lorsqu’on revînt dans sa petite chambre, le corps frémissant et les yeux pétillant d’une toute nouvelle lueur, elle m’enlaça en se serrant contre moi et en posant sa tête sur mon épaule.  « Maîtresse !..., Maîtresse !..., me chuchota-t-elle à l’oreille dans un souffle, un peu inquiète, comme si elle était en quête d’une quelconque approbation, d’une inutile permission. »  Les complicités féminines étant souvent le fait d‘une intelligence spontanée, je m’étais contentée de lui sourire. Son corps chaud contre le mien et ses mains moites m’enserrant le cou, elle s’accrochait à moi comme à une bouée de sauvetage. Comme je ne portais qu’une courte robe d’été je ressentais toutes ses formes fiévreuses. Jouant jusqu’au bout le rôle de ‘mentor’ auquel je mettais préparée je l’ai gardée un petit moment dans mes bras, la pressant contre moi et lui caressant avec grande douceur ses formes arrondies, onduleuses ; jusqu’à ce qu’elle prenne conscience de nos corps brûlants étroitement enlacés, de leur si belle poésie, cette autre forme de plaisir…  Nos sexes rebondis et nos seins enflés par le désir plaqués fortement l’un à l’autre, elle répondit à mes caresses en gémissant et se mit tout doucement à se frotter à moi alors que ses chaudes lèvres  couvraient ma nuque de brûlants petits baisers tout en remontant fébrilement à la recherche de ma bouche. J’avais dit qu’on avait à peu prés la même taille, mais en fait elle me dépassait de quelques pouces. Et lorsqu’elle posa ses lèvres avides sur les miennes, une main derrière ma tête m’attirant à elle et empêchant toute dérobade alors que son autre main se glissait déjà sous ma robe,  je sentis en elle ce fort instinct primitif de domination, de possession de l’autre, voire une certaine virilité. Sans préliminaires, goulûment, telle une irrésistible déferlante, une soudaine et violente lame de fond, sa langue dans ma bouche  me submergea alors que sa main sur le haut de mes cuisses m’enveloppait dans d’habiles caresses, m’entraînant rapidement dans un insondable abîme de plaisirs, un rapide naufrage des sens, de la réalité. L’effet de surprise passé et malgré un profond, un enivrant  engourdissement qui me poussait à m’abandonner dans ses bras, je dus me résoudre à battre en retraite. Lentement, avec délicatesse, dans des gestes caressants et des attouchements aussi doux que sensuels, comme si je cherchais à amadouer une féroce panthère, je réussis avec le peu de lucidité qui me restait à me dégager puis à la déshabiller de nouveau. Le corps en feu, une main enveloppant son sexe humide et l’autre caressant ses petits tétons rosâtres,  raidis par le désir, elle me laissa à regret lui enfiler un amour de cache-sexe en voile blanc à fines mailles et à ficelle rouge, et un soutien-gorge fait avec le même tissu aussi léger que transparent ;  la dernière pièce, le clou de sa petite collection.  Les yeux mi-clos, comme dans un état second, elle me laissa encore la guider jusqu’au salon où Marcel, impatient et le regard paillard, nous attendait… Après quelques pas je la fis asseoir à côté de lui sur le divan,  puis prétextant une fatigue je m’étais retirée en emmenant Sultan. Un moment après avoir regagné notre chambre au premier étage,  j’entendis Zenouba pousser un petit cri à peine audible,  suivi d’un long râle de plaisir. Elle était devenue une femme. Quelque part cela me fit du bien. Marcel venait de me soulager d’une corvée, d’un grand poids ; un de ces soucis que connaissent toutes les femmes qui aspirent à avoir pour amante une jeune vierge…    

 

 

 

 

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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Lundi 17 décembre 1 17 /12 /Déc 08:13

 

                                                    ‘’ LA VENUS BLEUE ‘’  (1)

                                                       M on imagination galopante me fit tout de suite penser à une de ces employées de maison modèles qui se sentent aussi bien dans leur rôle de ‘bonne’ que dans la peau de la confidente, voire de ‘l’amie’ fidèle. Mais des perles de cette nature étant si rares de nos jours cette pensée instinctive ne dura qu’une fraction de seconde, juste le temps d’une incontrôlable pulsion, d’un profond titillement intérieur. Avec Marcel, mon mari, nous habitions une coquette petite villa de style hispano-mauresque située sur les hauteurs d’Alger. Il travaillait pour le compte d’une compagnie pétrolière et faisait de longs séjours dans le grand sud algérien à prospecter d’immenses régions du Sahara, alors que moi j’exerçais en tant que coopérant technique comme professeur de français dans un lycée. Lors de son dernier appel Marcel m’avait bien dit que je devais m’attendre à une belle surprise, mais de là à imaginer qu’il allait ramener une fille dans ses bagages …

               Mariés depuis quelques années déjà, nous formions ce que l’on pourrait appeler aujourd’hui un couple moderne, ouvert sur les autres. Nous étions très complices et on ne se cachait jamais rien. A trente ans, mes amis comme Marcel trouvaient que  j’étais belle femme, bien balancée, au sex-appeal si expansif que je ne laissais pas indifférent. Cependant, malgré tous les liens étroits et familiers que j’avais pu tisser avec des hommes et des femmes de notre communauté, aussi charmants les uns que les autres,  de doux amis qui m’aidaient à mieux supporter mes longs moments de solitude, mes retrouvailles avec Marcel étaient toujours l’occasion de chaudes réjouissances, comme celles qu’éprouveraient des amants passionnés après une longue séparation.

               Comme prévu il était rentré en fin de semaine. La vue de sa grosse voiture garée devant la maison me libéra d’une certaine angoisse sous-jacente, difficile à évacuer, provoquée à la fois par la longue attente et par un étrange et douloureux sentiment de culpabilité. J’ouvris la porte. Un grand bouquet de roses rouges dans un vase bien en vue dans le vestibule, des paquets enrubannés et des cartons un peu partout, une petite gazelle empaillée sur un dressoir et…, des jappements d’un chien provenant du fond de la maison. Le coeur plein de joie, n’osant vraiment y croire, je m’étais laissée guider par les aboiements aigus jusqu’au bout du couloir où j’ouvris la porte du cagibi. Le chien était là, une magnifique petite boule de fourrure blanche et des yeux tout rouges. Il ne devait pas dépasser les deux mois. Je le pris dans mes bras et il se mit aussitôt à me lécher le visage, le regard plein d’intelligence, frétillant  et glapissant de plaisir sous mes caresses. Il me fit tout de suite penser à ces robustes chiens de  garde qu’on trouve chez les nomades des Hauts plateaux. Des chiens petits de taille mais très élégants, à la musculation puissante. Sa terrine étant à moitié pleine, je le remis  dans le cagibi et gravis rapidement les marches de l’escalier pour me retrouver dans notre chambre.

               Marcel était là,  encore en sortie de bain, le corps nu, humide, musclé, la poitrine velue. L’éclat de son sourire lorsqu’il me vit et la joie de le retrouver, me firent vite oublier mon inexplicable angoisse. Le corps tremblant d‘émotion, fébrile, je m’étais rapidement débarrassée de mes vêtements avant de venir me jeter dans ses bras tendus.   «  Alors, ma chère Julia ?..., comme cela tu prends du plaisir sans moi ?..., fit-il le regard polisson, la voix mi-moqueuse, mi-friponne, tout en m’enlaçant par la taille et en se collant à moi.» Le contact de son corps me procura très vite une agréable sensation et je sentis le besoin de mettre un genou entre ses jambes et de le taquiner. «  Faut bien que le corps exulte quand il en ressent le besoin,  si l’on veut conserver intact son psychisme, son équilibre. » De ma taille ses mains descendirent lentement en suivant les ondulations de mes hanches, caressant avec douceur le moelleux  de mes arrondies.  « Et ce besoin libidineux ma chérie…, tu l’as ressenti combien de fois durant mon absence ? » Ses mains au creux de mes fesses, il me maintenait la cuisse relevée tout en me caressant les plis, les petites formes, me faisant frémir de plaisir. « Plus que les doigts de nos quatre mains réunies ne peuvent en compter…, pour ne pas dire que je le ressens en permanence, comme maintenant…, fis-je en riant. »   «  Petite coquine !... me fit-il en me basculant sur le grand lit… »

               A moitié endormie, comme dans un rêve j’entendais les jappements lointains, étouffés, du chiot dans le cagibi. « Merci !..., fis-je en lui caressant avec un doigt le visage, les lèvres. » Marcel  ouvrit un œil et me regarda en tentant un sourire, l’air fatigué ; le trajet sans doute...                                                                             - Merci, pourquoi ?..., pour le plaisir ou pour les cadeaux ?...,  tu mérites tous les trésors du monde ma chère Julia et il y’a tant de choses que je n’ai pas pu t’offrir encore.                                                                                                                                                   - Pour les deux,  bien sûr !..., de plus j’ai toujours voulu avoir un chien,  rien que pour moi… Tu ne peux pas savoir combien je suis contente ?                                                                                                                                                 - Et encore ? Il se mit à sourire en me regardant avec des yeux  pleins d’une gaieté espiègle. « Je t’ai parlé de surprises, pas d’une seule… Quel était ton souhait le plus cher juste avant le chien ? »                                                                                    - … ?   L’air moqueur, il semblait prendre un réel plaisir devant mon étonnement.  «  Tu ne vois vraiment pas ? »                                                                                     - Je t’assure que non. A part le chien auquel je tenais tellement…, je ne vois pas autre chose. Sauf peut-être pour la femme de chambre ;  une ‘bonne’ couchante qui puisse me donner un coup de main et garder la maison quand on est absent.                                                                                                                                                         - Et si je te dis qu’elle est là ?                                                                                                                               - Non ?...,  ne me dis pas qu’elle est déjà à la maison ?                                                                                             - Bien sûr que si ! C’est une jeune fille que j’ai ramené avec moi de la région sud de Tamanrasset. J’ai tout arrangé avec ses parents ; des nomades du Sahel vivant avec leurs troupeaux au gré des transhumances. Cela n’a pas été facile, en particulier avec sa grande sœur à qui j’ai du donner une coquette somme d’argent pour qu’elle accepte de se séparer d’elle. Tu vas voir, je suis certain qu’elle répondra à ton souhait, qu’elle va te plaire. Elle a d’excellentes prédispositions, il te suffira juste de l’orienter.  De plus, d’après sa sœur elle apprend très vite…                                                                                                                                              - … ?  Elle se repose à côté dans la chambre d’amis en attendant que tu l’installes, continua-t-il lorsqu’il vit que je restais sans voix ;  tant la nouvelle me surprenait, me faisait plaisir, m’excitait…

               La vive curiosité que j’avais de savoir comment était physiquement notre future ‘bonne’,  me poussa à aller sur le champ à la chambre d’amis pour la voir. Vêtue juste d‘un court déshabillé de soie blanc, je n’eus qu’à pousser légèrement la porte déjà entrebâillée pour découvrir la jeune fille recroquevillée en chien de fusil sur le divan, un petit balluchon à ses pieds et semblant dormir à poings fermés. Encore jeune, une enfant, à peine quinze à seize ans, elle avait des traits fins et un visage d’ébène d’une grande beauté naturelle. Elle portait une longue et mince robe traditionnelle sans manches, bleue et jaune, qui lui collait par endroits à la peau et laissait  transparaître les formes de son corps. J’étais sur le point de ressortir lorsque pressentant une présence elle ouvrit un œil hagard, égaré, comme une petite bête effarouchée, puis me vit et écarquilla les yeux. Très vite, elle se leva et vînt à moi. A genoux, la tête baissée, elle me prit la main droite et la baisa avec ferveur à plusieurs reprises en signe d’obéissance, de respect. « Maîtresse !... Maîtresse !… ne cessait-elle de répéter d’une petite voix fluette, à peine audible.»   J’étais vraiment prise au dépourvu par une telle attitude. J’avais toujours su que les gens du Sud étaient d’une grande déférence et d’une modestie sans pareille. Mais c’était la première fois que je me trouvais face à autant d‘humilité de soi. Mal à l’aise, un peu confuse, j’avais aussitôt retiré ma main alors qu’elle restait à genoux et gardait la tête basse, ses yeux fixés sans doute sur mes petits pieds nus et les ongles de mes orteils recouverts d’une couche de vernis rose vif. Un petit foulard rouge à pois blancs noué autour de la tête lui protégeait ses cheveux de jais,  longs et lisses. Sa robe à l’encolure échancrée la moulait de près tout en laissant voir son magnifique petit cou et le joli rebondi d’un début de gorge d’un noir éclatant. Ses attributs de femme en plein épanouissement, insoupçonnables quand elle était couchée sur le divan, étaient si apparents qu’ils attirèrent vite mon attention et je ressentis alors une certaine satisfaction, une sorte de joie intérieure. Au plaisir d’avoir une ‘bonne’ pour les charges domestiques, s’ajoutait celui d’avoir en permanence une autre femme à la maison. La belle silhouette qui s’offrait maintenant à mes yeux n’était plus celle de  la petite fille que j’imaginais tantôt mais bien celle d’une femme à part entière. Sa position accroupie, naturelle, soulignait davantage la plénitude de ses formes, l’harmonieux évasement de ses hanches, sa cambrure sans pareille qui ajoutait un plus à sa magnifique chute de reins.  Je la pris avec douceur sous les épaules en l’aidant à se relever et en l’attirant lentement à moi,  appréciant au passage le moelleux et le velouté de la peau autour de  ses aisselles. On avait à peu prés la même taille et nous étions si proches l’une de l’autre, que je ressentais à travers les fins tissus la chaleur de son corps tendu, les pointes fermes de  ses  seins de jeune fille nubile, à peine sortie de la puberté.  Pendant quelques instants je l’avais gardée collée  à moi. Sans doute encouragée par mon geste, encore intimidée, elle releva lentement la tête sans chercher à rompre le contact hésitant de nos corps frémissants. Ses grands et doux yeux noirs de gazelle effrayée et ses lèvres sèches, un peu charnues, d’une roseur naturelle, ajoutaient plus d‘attraits à son frais visage, à sa beauté juvénile, sauvage. Son regard assez intelligent se posa sur moi un court instant, d’une façon confiante, presque avec gaieté, puis rapidement elle baissa les yeux. A chacune de ses respirations ses jeunes seins enflaient et se collaient un peu plus à ma poitrine, chatouillant lascivement mes tétons raidis, réveillant en moi une folle excitation. Pendant un court instant, son ventre plat, creux, et le rebondi chaud de son sexe, collés aux miens, avaient esquissé une sensuelle caresse, comme une invitation à une franche étreinte. Répondait-elle timidement à mes avances ou était-ce seulement le fruit de mon imagination ? Sur son front légèrement bombé et sous sa lèvre inférieure, de minuscules perles de sueur trahissaient son émoi. Avait-elle suivi  de son divan mes ébats avec Marcel ? Mes râles et mes longs gémissements de plaisir, l’avaient-ils à ce point excitée ?  Ressentait-elle comme moi cette douce griserie à l’appel de la chair, à l’éveil des sens ?  Allait-elle céder au voluptueux engourdissement ou supportait-elle avec résignation, dignement, mon audacieuse effronterie ? Tantôt très forte, tantôt évanescente, la douce chaleur de son corps agissait sur moi comme un aimant. Encore à la limite de la bienséance, je dus faire un effort surhumain pour résister à la terrible pulsion qui me poussait à poser à plat mes mains sur ses fesses et à la plaquer contre moi. «  Tu t’appelles comment, ma grande ?..., fis-je en lui caressant avec un doigt cajoleur son petit menton.»                                                                                                                                                 - Zenouba, Maîtresse.                                                                                                                                           -  C’est très joli comme prénom…, mais je t’appellerai Zina si tu veux bien.  C’est plus court et plus courant au Nord…, fis-je en lui souriant, essayant de la mettre à l’aise.                                                                                                                                                        -  Comme il plaira à ma Maîtresse, j’appartiens à ma Maîtresse.                                                                 - Arrêtes de dire des bêtises ma grande, tu n’appartiens à personne. Le temps de l’esclavage est révolu depuis longtemps. Dis-moi Zina, est-ce que tu as faim ?                                                                                                                                                         - Non, Maîtresse. Didi Marcel (1) m’a déjà donné à manger et s’est bien occupé de moi en cours de route.                                                                                                                       - Alors reposes-toi, ce soir on va s’organiser.  Je te montrerai ta chambre, tu prendras un bon bain et je te donnerai quelques effets à mettre ; le temps de t’acheter  tes propres vêtements.                                                                                                                     -  Comme il plaira à ma Maîtresse. Je ferai tout ce que ma Maîtresse m’ordonnera…

 

 

 

Par darine069 - Communauté : FANTASMA
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Mercredi 5 décembre 3 05 /12 /Déc 06:17
MA MERE ET MOI Je dois avouer que depuis mon plus jeune âge, j’avais toujours eu des relations singulières avec les chiens. Toute petite déjà j’avais une telle phobie des canidés en général, que je ne pouvais voir l’un d’eux sans me mettre à suer et à trembler de tout le corps. Quant aux chiens, dès qu’ils me voyaient ou sentaient ma présence, ils entraient dans une telle agitation, se mettaient à aboyer avec une telle férocité, que je prenais vite mes jambes à mon cou. En rapport sans doute avec tout cela, une tache de naissance, d’envie, bien particulière, juste sous mon épaule gauche, me préoccupait invinciblement l’imagination. Elle ressemble à se méprendre à une patte de chien, ou de loup, noire, pigmentée, et légèrement renflée comme si on me l’avait collée sur la peau, à la manière de ces décalcomanies d’autrefois. En grandissant la tache descendit un peu plus avant de finir par se fixer sur le moelleux de l’épaule, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention quand je me mets en petite tenue ou en maillot de bain. Mon père étant décédé bien avant ma naissance, je vivais toute seule avec ma mère, Yvonne, une belle femme de trente cinq ans qui aimait bien la vie et savait s’accommodait de son veuvage. J’allais sur mes treize ans, mais très précoce je faisais plus que mon âge avec mon jeune corps en plein épanouissement comme ces jeunes pousses de printemps en pleine sève et bourgeonnant à profusion. Pour je ne sais quelle raison Yvonne m’avait prénommée comme ma défunte grand-mère maternelle, Paulette, alors qu’elle m’appelait toujours Paula ; elle trouvait ce diminutif plus sympathique, plus à la mode. Quand elle me faisait prendre le bain elle ne tarissait pas d’éloges sur ma beauté juvénile, ma peau laiteuse, lisse, s’extasiait sur mes petites formes, mes jeunes seins qui prenaient peu à peu la forme de belles petites poires et qu’elle n’arrivait que difficilement à saisir avec ses mains savonneuses. Cela me chatouillait énormément et nous faisait rire aux éclats. Une fois, elle prit entre ses doigts très doux mes petits tétons aussi roses que deux petites fraises et pointus comme des clous et se mit à les presser avec grande délicatesse en guettant ma réaction : « Dis-moi Paula, ma chérie…, tu aimes quand je te caresse les seins, tu as du plaisir ? » Je ressentis aussitôt des espèces d’élancements dans tout le corps, une petite chaleur intérieure, alors que mes tétons s’étaient mis à enfler et à durcir jusqu’à devenir comme des aiguillons. C’était très excitant et je le lui fis savoir entre deux petits râles, deux gémissements de plaisirs. Elle se déshabilla alors rapidement et me rejoignit dans le grand demi-tonneau en bois qui nous servait de baignoire et me montra toutes les autres partie du corps où le plaisir était encore plus délicieux, plus agréable. C’était sans doute la toute première fois où le plaisir était si fort que je sentis comme une décharge électrique me submerger subitement tout le corps. Yvonne venait de me faire jouir. Nous étions très complices, plus copines-copines que mère et fille, presque des amantes accomplies, et on s’entourait d’une aménité si charmante, si exquise, que notre solitude et notre isolement du monde extérieur ne pouvaient qu’accroître notre rapprochement. D’une certaine manière Yvonne profitait de ces merveilleux moments de tendresse, d’intimité, étroite et familière, pour faire mon apprentissage de la vie, m’entretenir, m’initier à ces doux plaisirs de la chair que toute adolescente, partagée entre la peur et le désir, avait hâte de découvrir, de goûter. Cependant malgré toute notre complicité, elle n’avait jamais réussi à me donner une explication claire, à satisfaire ma curiosité sur cette fameuse tache de naissance, sinon qu’il s’agissait-là d’une chose de tout à fait naturelle, de congénitale : « Paula, ma petite chérie !..., il ne faut surtout pas t’en inquiéter, en faire un drame. C’est comme pour les autres petits grains de beauté que tu as un peu partout sur le corps, me disait-elle pour me rassurer. D’autant plus que cela te fait une jolie épaule que les garçons ne manqueront pas de remarquer, ajoutait-elle avec un sourire malicieux au coin des lèvres.» Nous habitions une fermette en rase campagne dans l’Ardèche, où en plus d’une basse-cour ma mère entretenait aussi un grand jardin potager. Grande de taille, bien en chair sans être pour autant corpulente, elle ne rechignait pas à la tâche, était bonne cuisinière et savait manier aussi bien la bêche que le râteau. Cependant pour certaines récoltes de légumes ou pour faire retourner la terre, elle n’hésitait pas à embaucher un ouvrier agricole pour l’aider. Généralement elle le choisissait parmi les étrangers de passage à la recherche de travail, jeune et vigoureux ; un Espagnol, un Portugais, voire même des fois un Africain, à qui elle offrait pour un temps le gite et le couvert. J’ai pleins de souvenirs de ces visages souriants, de ces hommes tous aussi gentils les uns que les autres, qui le soir venu me prenaient sur leurs genoux, assistaient à mon bain, jouaient souvent à ‘saute-mouton’ avec Yvonne. Notre seul voisin, Thomas, un veuf d’une quarantaine d’années, tenait lui aussi une ferme située à une demi- lieue environ de la notre. Il avait deux enfants, Pierre, seize ans, qui avait abandonné ses études après le certificat d’étude pour aider son père à la ferme, et Marc, quatorze ans, qui allait à la même école que moi et rêvait de devenir marin une fois qu’il sera grand. Par devoir, Thomas qui était un ami à mon défunt père, nous rendait visite de temps à autres pour prendre de nos nouvelles. Comme il trouvait que ma mère, qui était d’un commerce charmant, prenait plaisir et s’enchantait un peu plus à chacune de ses visites, il multiplia alors celles-ci jusqu’à devenir un véritable ‘ami’ de la famille. Depuis le temps que cela durait, des années maintenant, il ne s’en était jamais lassé et nous rendait visite chaque fin de semaine, une bonne bouteille dans une main et un carton plein de victuailles et de douceurs dans l’autre. A la maison, il avait maintenant ses habitudes et passait toute la soirée avec nous et des fois même la nuit. A l’occasion Yvonne n’hésitait pas à nous mijoter un de ses succulents plats dont elle avait le secret et à sortir elle aussi une de ses meilleures bouteilles. Pendant qu’elle cuisinait, Thomas m’aidait à dresser la table. Comme toujours il était très gentil avec moi, trouvait que je grandissais vite, que pour mon âge j’étais pleine de promesses. Ses compliments m’allaient droit au cœur, me faisaient énormément plaisir. Pour rendre l’atmosphère plus intime, mettre de l’ambiance, je sortais le grand chandelier avec de belles bougies de couleurs, remontait le phonographe et préparait les grands disques microsillons qu’Yvonne affectionnait, de la musique douce, des valses, des slows. Après avoir préparé le dîner ma mère se faisait une beauté, se parfumait, s’habillait comme pour aller à un bal. Elle était si belle avec ses robes toute vaporeuses, qui soulignaient plus qu’elles ne cachaient son magnifique corps avec ses formes si voluptueuses, si ondoyantes, qu’elle aurait sans doute fait le bonheur du peintre le plus méticuleux, de l’amant le plus exigeant. A table, les yeux étincelants de luxure, Yvonne et Thomas ne se quittaient presque pas du regard, me laissant découvrir toutes les réjouissances des amants lorsqu’ils se retrouvent. Dès qu’ils se mettaient à danser, leurs slows étaient si langoureux, si chauds, que même lorsque le disque s’arrêtait de tourner ils restaient pendant longtemps encore étroitement enlacés, remuant à peine le corps, comme si la musique continuait dans leur tête. Sans être jalouse, j’enviais énormément Yvonne. Comme Thomas gardait toujours un de ses costumes dans la chambre de ma mère, le dimanche matin il s’habillait chez nous, puis on partait tous à l’église après avoir récupérer ses enfants. Pour nous rendre au village le plus proche, le jour de marché pour écouler nos produits et faire quelques courses, et les autres jours pour aller à l’école, on se faisait accompagner par Thomas qui nous prenait dans sa calèche tirée par un grand cheval de trait au tablier blanc cendré. A pieds cela prenait facilement plus d’une heure, d’autant plus qu’il fallait emprunter un long chemin forestier avant d’atteindre la grande route puis de là prendre l’autobus pour gagner le village. Les jours de marché, alors que ma mère prenait toujours place à l’avant à côté de Thomas sur le siège surélevé de la voiture, je montais à l’arrière avec Marc, à côté des cageots de légumes, des caisses de fruits, des paniers à œufs et des cages à poulets ou à lapins. Durant tout le trajet on entendait Thomas et Yvonne bavarder, discuter de leur quotidien, papoter comme deux bons amis. Des fois Yvonne lâchait un grand éclat de rire en se donnant des tapes sur les cuisses ou en donnant des coups d’épaule à Thomas ; un rire si énorme, si contagieux, qu’à l’arrière on se mettait nous aussi à rire sans en connaître la raison. Les autres jours de la semaine c’était généralement Pierre qui nous accompagnait Marc et moi à l’école. Les rênes entre les mains, je me retrouvais alors coincée entre les deux garçons sur le haut siège de la voiture, où les cheveux au vent et la robe retroussée jusqu’au haut des cuisses, je me laissais griser par la vitesse et les caresses de l’air frais sur mes chairs nues, alors que Pierre et Marc s’amusaient à dénombrer tous les grains de beauté que j’avais sur le corps avant que la voiture ne quitte le chemin forestier. La toute première fois où Pierre et Marc s’étaient amusés à compter mes grains de beauté, il y’avait déjà un certain temps de cela, c’était le jour où Thomas nous avait invité, Yvonne et moi, pour le repas familial qu’on prenait maintenant tous ensemble après le retour de la messe du dimanche. Ma mère et Thomas pensaient que c’était une bonne chose pour nous, que cela rapprochait les enfants. Juste après le repas et voyant que j’étais curieuse de tout, les deux garçons m’avaient entraînée dans la grange puis avaient commencé à me déshabiller tout en se déshabillant eux aussi. Toute excitée je les avais laissé faire jusqu’à ce que l‘on soit tous les trois entièrement nus. Puis à tour de rôle, entre deux rangées de bottes de foin, pendant que l’un partait à la découverte de mes grains de beauté, l’autre me faisait goûter son gros bâton de touron. De voluptueux délices auxquels je mettais vite habituée ; si bien attachée que j’attendais avec impatience le dimanche pour venir m’abreuver du doux nectar de l’un pendant que l’autre me chevauchait avec une fougue de jeune étalon, m’entraînant dans la plus chaude et la plus voluptueuses des cavalcades. La nuit, ou lorsqu’on s’absentait pour la journée, et afin d’éviter de nous faire voler par des maraudeurs, ma mère enfermait tous les animaux dans la grange, une grande bâtisse en dur qui fermait avec une solide porte de fer. Au crépuscule quand la nuit commence à tomber, les chiens et les autres bêtes sauvages qui pullulaient dans la région, faisaient entendre leurs aboiements, leurs cris. En pleine nuit ils venaient rôder jusque dans la cour de la maison à la recherche de quelques nourritures. Morte de peur je les entendais venir jusqu’au seuil de la porte et lancer, comme une meute de loups affamés, de féroces hurlements. Aussi courageuse que généreuse, ma mère allait à leur rencontre, leur donnait à manger, passait un bon moment avec eux. Par temps froid ou pluvieux, elle n’hésitait pas à revenir accompagnée d’un grand chien noir, toujours le même, qu’elle gardait à la maison jusqu’au petit matin. J’ai plein de ces souvenirs d’enfance, où ma mère et ce grand chien jouaient au bouc et à la chèvre. Une fois, encore adolescente, dans le silence et la solitude de la nuit, alors que le sommeil me fuyait, j’avais perçu sous ma fenêtre la présence d’un chien, son grognement sourd à peine perceptible et le craquement des persiennes comme sous l’effet d’une forte poussée. Prenant mon courage à deux mains, je m’étais levée en silence pour regarder à travers une claire-voie. Une grande bête, un mâle, un chien ou un loup sans doute, était bien là. Le corps immense et les poils blancs luisants sous le clair de lune, il avait la tête levée vers la fenêtre. Je ne savais pas s’il me voyait mais j’étais certaine qu’il sentait ma présence car les oreilles dressées, à l’écoute lui aussi, il s’était mis aussitôt à gémir en se mettant sur ses pattes de derrière et en grattant fortement avec celles de devant les persiennes. Sans réfléchir, tremblante de tout le corps et les chairs moites, j’ouvris les volets en penchant la tête en avant pour mieux le distinguer. Comme je ne portais qu’une fine chemise de nuit, je sentis l’air frais s’engouffrer dans la pièce, me caresser les jambes, puis s’infiltrer tout doucement sous la chemise jusqu’à me faire frissonner tout le corps. Le chien tendit à son tour son cou puis colla son museau à l’endroit exact où ma tête se trouvait avant de se mettre à me renifler bruyamment à travers la claire-voie, son souffle chaud sur mon visage me faisant frémir toutes les chairs. Effarée, sidérée par l’attitude du chien, j’avais vite refermé les volets avant de partir en courant me refugier dans le lit de ma mère. Avec une affection et une tendresse sans égales, Yvonne qui n’arrivait pas non plus à fermer l’œil à cause sans doute du bruit que faisait dehors la meute de chiens, me serra fortement contre son corps nu et chaud, ses formes voluptueuses qui cherchèrent vite les miennes. Les yeux fermés je m’étais abandonnée alors entre ses bras comme une amante avide de sexe, de plaisir, oubliant très vite le chien, mes angoisses, ma peur. Au petit matin lorsque mon cartable à la main je sortis attendre Pierre et Marc, la meute de chiens avait disparu. Tous les alentours de la ferme, le sommet de la colline toute proche et la lisière de la forêt d’où partait le chemin vers la grande route, étaient déserts, silencieux. Mais je savais que le grand chien blanc était là, qu’il m’épiait, et que cette nuit aussi il viendra pousser de longs gémissements sous ma fenêtre… Darine069
Par darine069 - Publié dans : zoophilie - Communauté : FANTASMA
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Samedi 1 décembre 6 01 /12 /Déc 06:53

 

                                 MES  SATYRES 

            

                « Obéissant à mes instincts de jeune pucelle,  je m’étais décidée une nuit, alors que Nicole était en voyage à Paris, à aller rejoindre Julia dans sa chambre,  son petit chez soi. Il se faisait tard, Sonia dormait à poings fermés et toute la maison était plongée dans le silence. A moitié nue je ne portais qu’une courte chemise de nuit à bretelles en soie blanche à même le corps, une sorte de nuisette qui me couvrait à peine une partie des fesses, et un amour de minuscule culotte noire en dentelle, un cache-sexe à peine plus large qu’un timbre poste, souple, au contact agréable.

               A peine sortie de la chambre je m’étais retrouvée dans un long couloir, une ruelle plutôt, bruyante, mal éclairée, où plusieurs loges étaient alignées l’une à côté de l’autre comme des boxes de quelque sordide bouge. De temps à autres, une à deux femmes entre deux âges grossièrement fardées et légèrement vêtues, en attente sous un porche, me souriaient en me lançant des œillades incendiaires  pour m’inviter à les rejoindre. Je reconnaissais certaines, des habituées du  ‘Shéhérazade beauté’, des clientes assidues qui venaient de loin pour assouvir leurs désirs. Un carrosse tiré par deux grands chevaux s’arrêta dans un crissement de roues sur le pavé humide à l’entrée d’un hôtel. Suspendues sous le grand porche des lanternes laissaient apparaître dans leurs losanges vitrés des lumignons rouges, verts et jaunes. Une  femme très belle, élégamment vêtue avec une longue robe de soirée étincelant de strass et de paillettes, et accompagnée d’un monsieur en smoking, canne et chapeau haut de forme, en descendirent. Je cru reconnaître Nicole, en plus jeune, avec l’un de ses nombreux ‘amis’. Plus loin, quatre hommes, une bouteille d’alcool à la main et chantant à tue-tête une chanson paillarde,  des marins transportés par l’ivresse, me barrèrent la route. L’un d’eux me saisit par la taille en me clamant son désir d’une femme jeune et belle, un autre glissa une main sous la chemise de nuit et se saisit d’une de mes fesses, le troisième d’un sein et le quatrième me força à boire en m’embrassant fougueusement après chaque gorgée. Avant même que je ne réagisse ils m’avaient déjà introduite, en me soulevant presque,  dans le vestibule sombre d’un petit immeuble. Là, dans le noir, ils se jetèrent sur moi comme des forbans sur une captive. Après quelques chaudes caresses de mes fesses et de mes seins, les deux premiers se mirent à se quereller alors que le troisième continuait de me faire boire en m’embrassant entre deux gorgées. Le quatrième, ivre et n’arrivant que difficilement à tenir debout,  s’assit sur une marche en tentant de me faire asseoir sur ses genoux. Le gin dégoulinant entre mes seins je réussis à lui résister, prendre mon courage à deux mains et  leur fausser compagnie en prenant mes jambes à mon cou.

               La vue d’une faible lumière sous une porte me fit croire que c’était celle de Julia, qu’elle  m’attendait. Le cœur battant et les chairs moites tant j’étais impatiente d’être dans ses bras,  j’avais frappé avec des doigts tremblants quelques coups rapides à la porte. J’entendis vite un bruit feutré, comme des pas précipités, puis un souffle court, un halètement bruyant de l’autre côté. J’attendis quelques instants, puis ne voyant rien venir j’avais de nouveau donné quelques petits coups sur la porte, provoquant aussitôt une sorte de gémissement comme celui que ferait un enfant en pleurs. Inquiète, j’ouvris la porte…

              A peine à l’intérieur un garçon se jeta sur moi comme un diablotin en me prenant par la taille avant de glisser ses mains sous la courte chemise de nuit tout  en m’attirant à lui et en se mettant à me martyriser les fesses. Il était de petite taille mais assez fort, très entreprenant, un véritable satyre. Comme la chambre était plongée dans l’obscurité je n’arrivais pas à distinguer ses traits mais je ressentais son torse nu et musclé contre mon ventre, sa tête collée à ma poitrine.  « Julia !  Julia  !..., fis-je d’une voix basse, empressée, alors que mes jambes commençaient lentement à fléchir sous la traction du garçon jusqu'à ce qu’on finisse tous les deux au sol.»  N’obtenant pas de réponse j’avais conclu que celui-ci était seul dans la petite chambre.  

               Comme un galopin avide de jeux, de câlineries, le petit chenapan me retira très vite la petite chemise de nuit puis me prit par les épaules et m’attira de nouveau à lui en m’embrassant les seins. Sa bouche épaisse et avide allait rapidement d’un sein à un autre, suçant et mordillant les tétons jusqu’à les rendre aussi tendus que des aiguillons, alors que ses mains me caressaient avec grande habileté les fesses et le haut des cuisses. Comme interdite par la rapidité des choses, stupéfaite par tant d’audace, déjà émoustillée par le gin,  je me laissais faire sans réagir. Glissant sous la petite culotte ou entre le creux de mes fesses, ses doigts hardis, quelque peu rugueux,  n’hésitaient pas à faire de profondes et chaudes intrusions entre mes plis, mes chairs humides, m’arrachant aussitôt de petits cris de surprises, des râles et des gémissements étouffés de douleur et, je l’avoue,  de plaisir aussi. Profitant de ma faiblesse, le petit coquin ne tarda pas à me faire  rouler sur le sol avant de venir sur moi en se trémoussant fébrilement sur mon ventre et entre mes cuisses en poussant de petits grognements de plaisir,  comme s’il cherchait à me montrer sa force, sa virilité. Les contacts  et les frôlements de nos corps nus étaient si lascifs qu’il était difficile de rester insensible…

                A mon corps défendant  je me sentais vite  entraînée dans un véritable petit jeu de corps à corps, où mes râles et ses gémissements laissaient peu à peu place à des souffles courts, des halètements de lutteurs, de petits cris et des geignements que je poussais instinctivement  d’une voix étouffée lorsque ses mains me pressaient fortement les seins ou que ses doigts écrasaient brutalement mes tétons enflés, de plus en plus fiévreux, tendus, raidis. Sa ‘chose’, étonnamment grosse et aussi longue qu’un phallus de quelque bête sauvage, chaude et visqueuse,   glissant avec force tantôt entre le haut de mes cuisses et tantôt au creux de mes fesses en laissant s’échapper des filaments de sécrétions, me fit subitement réaliser que j’avais plutôt affaire à un adulte, un ‘nain’, dans toute la force de l’âge et bien décidé à me faire subir bien des sévices pour assouvir ses désirs…

               Une fois mes yeux habitués à l’obscurité, je pus distinguer ses traits. Comme s’il portait un masque, il avait le visage allongé, de longues oreilles pointues, tenait à la fois du bouc et du loup et  semblait rire silencieusement. Un véritable faune. Tout autour de nous des ombres, des mouvements furtifs de corps, des chuchotements à peine perceptibles, puis d’innombrables pairs d’yeux rouges et jaunes,  scintillants dans le noir comme des lucioles et semblant suivre avec attention nos ébats.  Etais-je tombée dans un repaire de satyres, de ces faunes de légende qui hantaient mes longues nuits fiévreuses ?  Je découvris aussi que plus je me débattais, plus j’essayais de résister, de le repousser, plus cela semblait  nous exciter, tout en lui faisait gagner du terrain. De temps à autre je ressentais son membre tel un dard, un  tison brûlant, fondre mes chairs, secouer mes entrailles et m’immobiliser comme une proie.  Cela ne durait que de courts instants, de furtives et sauvages possessions avant que je ne lui échappe, mais suffisantes pour éveiller en moi de folles envies. A chacune de ces chaudes intrusions, de plus en plus rapprochées et de plus en plus longues, je me sentais faiblir, céder à  un voluptueux engourdissement…

                Séduites par autant de sollicitudes, autant de flatteries, je sentais peu à peu mes chairs s’asservir, se ramollir, de cette douce mollesse des contours propice aux voluptueux enchevêtrements  organiques ;  ne songeant même plus à lui échapper lorsque je sentis de nouveau sa longue racine fendre mes chairs  et s’enfoncer lentement, glisser comme une grosse anguille dans mes entrailles, profondément, jusqu’à ce que son bas-ventre vienne buter contre mes fesses, m’arrachant aussitôt un râle, un profond geignement de plaisir. Du plus profond de mes entrailles je sentais poindre cette douce chaleur qui faisait de moi juste une femme, une femelle, une louve. Le souffle court, mes jambes écartées reposant sur ses larges épaules velues, nous étions enchevêtrés comme dans quelque coït de bêtes fauves. Pendant quelques instants on resta ainsi presque sans bouger, comme si l’on cherchait à mieux nous découvrir, à mieux agencer, ajuster notre étrange lien. Lentement mes chairs s’adaptaient, prenaient le pli.  Puis l’homme, la bête, avec un savoir-faire diabolique, desserra son étreinte et commença alors à me limer, alternant des séries de rapides et véhéments va-et-vient avec de douces,  de lentes et sensuelles pénétrations qui me faisaient hurler de plaisir. La tête me tournait comme si j’étais dans un manège fou, un carrousel lancé à une vitesse vertigineuse. Drôle combien je me sentais faible, petite devant la force du mâle, les assauts répétés de cet infatigable amant, ce merveilleux satyre. A un moment je m’étais surprise qu’à chaque fois qu’il venait en moi je soulevais le bassin en allant avec force à sa rencontre en râlant comme une bête, une jeune louve se faisant saillir par un mâle solitaire. Lorsque étroitement collés l’un à l’autre,  sa chaude verge profondément enfoncée dans mes entrailles et son gland plus enflé que jamais, il arrêta ses assauts, je savais qu’il allait, qu’on allait jouir…     Dès que son gland éclata, tel un geyser giclant de chaudes coulées de sperme, un vif plaisir parti de mes entrailles me submergea aussitôt tout le corps, faisant vibrer toutes les fibres de mon être.  Tressaillant de tout le corps, je m’étais mise à pleurer et à gémir de plaisir, alors que des bruits étouffés, des murmures plutôt, s’élevaient tout autour de nous…

               Sans le moindre répit, je sentis des mains velues palper mes chairs, tâter mes plis, caresser mes formes, mon ventre plat encore chaud, ruisselant de sueur. Des ombres, des visages, des paires d’yeux scintillants dans le noir comme des yeux de chats, de loups ou de quelques autres bêtes sauvages,  se penchèrent sur moi. On me retira mon cache-sexe.  Alors que des mains impatientes et des lèvres épaisses se saisissaient goulûment de mes seins, de mes tétons, une forme se glissa entre mes jambes. Je sentis aussitôt un reniflement bruyant, un souffle chaud entre le haut de mes cuisses, avant qu’une bouche humide, un museau plutôt, ne se colle à mon sexe. Très vite je sentis mes petites lèvres se décoller l’une de l’autre, puis une langue collante, chaude, visqueuse, glisser comme une petite anguille dans mon orifice vaginal. Très active, un véritable petit furet, elle se mit à me fouiller, à me  laper en retirant mes anciennes mouillures, en provoquait de nouvelles, plus chaudes, plus nombreuses, en m’arrachant râles et geignements. Je secrétais abondamment. Puis je sentis de larges cuisses velues, musclées, venir prendre appui sur les miennes en les écartant, alors qu’un gland chaud et visqueux cherchait passage entre mes petites lèvres.

                Vierge…, j’avais affreusement peur d’avoir mal, d’être déflorée ainsi, de tomber enceinte et de donner naissance à quelque étrange faune. Je me trouvais dans une telle situation que j’eus peur après un moment de ne pouvoir résister trop longtemps, tant je me sentais faiblir à la fois devant la force ‘herculéenne’ du satyre qui m’écrasait de tout son poids mais surtout face à mes propres envies que je ressentais comme de nouvelles ondes de désirs qui me traversaient par vagues tout le corps. Plus j’essayais de les combattre, et plus je ressentais que je ne faisais en vérité que les attiser davantage ; d’autant plus que les assauts répétés du beau diable, désordonnées au début, gagnaient maintenant en véhémence, en justesse. A un moment je m’étais surprise qu’à chaque assaut, plus il venait en moi, plus je relevais les jambes pour mieux le recevoir.  A partir de cet instant, j’étais certaine que le petit démon savait qu’il avait déjà gagné la partie. Lorsque je ressentis enfin son gros gland frayer passage entre mes petites lèvres et avancer résolument, j’avais relevé le bassin en écartant encore un peu plus les cuisses et en râlant de plaisir. Glissant comme une anguille et aussi doux que du satin, le gros membre me pénétra alors avec une telle impétuosité qu’il ne s’arrêta que lorsque son gland buta contre mon utérus, m’arrachant aussitôt un profond gémissement et provoquant une onde de plaisir qui me submergea vite tous le corps. Tremblante alors comme une feuille, je m’étais mise à  jouir de nouveau. Nos sexes étroitement collés l’un à l’autre et ses grosses couilles me battant le creux  des fesses, on resta quelques instants immobiles. Le gros membre, fourmillant comme un serpent, me remplissait tout le vagin. A chacune de ses respirations son doux gland se relevait dans une merveilleuse caresse de mon utérus, faisant vibrer toutes les fibres de mon être.  Il me prit enfin par les hanches puis se mit tout doucement à aller et venir en moi, à chaque fois de plus en plus vite, de plus en plus fort. Comme deux vieux amants en train de se limer mutuellement, nos sexes n’arrêtaient pas d’aller et de venir fougueusement l’un à l’autre, nous arrachant à chaque fois râles et gémissements. Son membre était maintenant si enflé, si dur, que je savais qu’il pouvait jouir à tout instant…

                A un moment, alors que j’anticipais un de ses assauts en allant ardemment à la rencontre de son phallus, celui-ci me pénétra avec une telle violence qu’il heurta cette fois avec force mon utérus, m’arrachant aussitôt un petit cri de douleur puis un intense plaisir lorsque je sentis le gros gland éclater. Un véritable volcan dégageant de longues coulées de sperme qui m’inondèrent tout le vagin. Aussitôt je m’étais mise encore une fois à jouir moi aussi, une jouissance comme je n’en avais jamais connu auparavant…

               La nuisette me collant à la peau et la minuscule culotte à la main, j’étais de  nouveau dans le long couloir, la ‘ruelle’,  encore plus sombre, plus animée, mais ici personne ne faisait attention à l’autre. Puis l’appartement de Malika au bout de la ruelle. Elle était absente. Lâchant des jappements de joie à ma vue, Samson, le grand chien de Julia,  se jeta aussitôt sur moi en posant ses grosses pattes de devant sur ma poitrine avant de se mettre à me lécher le visage et le cou, sa manière à lui de me souhaiter la bienvenue. Il ne me quittait pas d’un pas et me suivait dans toutes les pièces en poussant de petits geignements.  Dans la salle de bain j’avais profité pour essuyer les longs filets de sperme encore chaud qui s’écoulaient le long de mes fesses et de mes cuisses, avant de remettre ma culotte.

                Dans la chambre à coucher le grand lit n’était même pas défait. Les vêtements de travail de Julia, sa jupe de tous les jours, son petit tablier, une chemisette blanche et une minuscule culotte rouge en dentelle,  étaient éparpillés sur le sol comme si elle avait du vite se changer avant de partir précipitamment quelque part. J’étais très inquiète et j’hésitais sur la conduite à tenir. Poussée par une irrésistible impulsion de femme, le pressentiment qu’elle ne devait pas être bien loin, j’étais montée à l’étage en laissant Samson à ses geignements. Une petite lumière sous la porte de la chambre de mon père attira aussitôt mon attention. A peine m’étais-je rapprochée, à pas de loup,  que j’entendis des bruits confus de voix, puis un rire étouffé de Julia, plutôt un gémissement, un long râle de plaisir.  Ma curiosité piquée au vif je mis avec précaution un œil dans le trou de la serrure…

               Je vis d’abord Julia sur le grand lit, toute nue, me faisant face et se caressant d’une main les seins et de l’autre le sexe. A genoux, son beau corps vénusté montait et redescendait lentement, lui arrachant à chaque fois des râles de plaisir, alors que Paul, tout nu lui aussi et allongé de tout son long sur le dos,  la tenait par les hanches. Ils étaient en train de baiser chaudement, comme deux infatigables amants. A un moment Paul lui enserra la taille des deux mains et la bascula en avant en se mettant à son tour à genoux. Sa racine dans une main, une grosse et longue verge avec un beau gland rose, aussi brillante que du satin,  il se releva un peu avant de se mettre à la chevaucher comme un fougueux étalon. Enfant j’avais déjà vu mon père tout nu, mais c’était la première fois que je le voyais en tant que mâle, dans toute sa splendeur, sa beauté. J’enviais diablement Julia pour tout le plaisir qu’elle tirait de cette belle ‘étreinte’. Je ne savais pas pourquoi, mais le fait de savoir qu’elle et mon père baisaient ensemble, me fit plaisir. Sur une table basse, des victuailles en abondance, des verres et une bouteille de vin à peine entamée,  me firent croire qu’ils en avaient encore pour longtemps, toute la nuit peut-être. Les chairs moites et les tétons tendus à me faire mal, je prenais un réel plaisir à voir Julia se faire baiser de la sorte. C’était très excitant. La dentelle de ma culotte qui avait été mise à rude épreuve, comme la peau du haut de mes cuisses et surtout celle du creux de mes fesses, étaient encore toutes visqueuses, gluantes, et me collaient aux doigts. Mes petites chairs étaient encore toutes molles, de cette douce mollesse des chairs languides, assoiffées de caresses, avides de sexes…  Subitement j’avais une folle envie de me faire baiser, de me faire ‘sauter’ de nouveau par quelques inconnus ; des marins ivres ou des libertins paillards à la recherche d’une fille pour la nuit.

               Sur le chemin du retour, faute de bonnes rencontres, j’avais marqué le pas devant la porte, le repaire des satyres. Comme s’ils guettaient mon retour, certains que j’allais revenir, les petits démons s’étaient mis tout doucement à gémir dès que j’avais mis la main sur la poignée de la porte en la poussant lentement...’’

                Puis j’ouvris les yeux, resta quelques instants dans les vapes, à demi consciente,  en sueur, avant de reconnaître la chambre et Sonia allongée tout contre moi. Nous étions toutes les deux nues comme des vers. Déçue de constater que toutes mes aventures n’étaient que de beaux rêves, j’étais malgré tout contente en découvrant que je mouillais comme une fontaine. Même en rêve j’avais joui pour de vrai, goûté avec délice à de voluptueux plaisirs. Les yeux grands ouverts maintenant et un sourire polisson au coin des lèvres, j’avais serrée très fort Sonia contre moi avant de me mettre à lui caresser tout doucement les cheveux. «  Qu’est-ce que tu as ?..., me fit-elle d’une voix ensommeillée, à peine audible.» « Rien ma chérie, dormons !...»

 

Darine069

 

Par darine069 - Publié dans : zoophilie - Communauté : FANTASMA
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