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MES SATYRES
« Obéissant à mes instincts de jeune pucelle, je m’étais décidée une nuit, alors que Nicole était en voyage à Paris, à aller rejoindre Julia dans sa chambre, son petit chez soi. Il se faisait tard, Sonia dormait à poings fermés et toute la maison était plongée dans le silence. A moitié nue je ne portais qu’une courte chemise de nuit à bretelles en soie blanche à même le corps, une sorte de nuisette qui me couvrait à peine une partie des fesses, et un amour de minuscule culotte noire en dentelle, un cache-sexe à peine plus large qu’un timbre poste, souple, au contact agréable.
A peine sortie de la chambre je m’étais retrouvée dans un long couloir, une ruelle plutôt, bruyante, mal éclairée, où plusieurs loges étaient alignées l’une à côté de l’autre comme des boxes de quelque sordide bouge. De temps à autres, une à deux femmes entre deux âges grossièrement fardées et légèrement vêtues, en attente sous un porche, me souriaient en me lançant des œillades incendiaires pour m’inviter à les rejoindre. Je reconnaissais certaines, des habituées du ‘Shéhérazade beauté’, des clientes assidues qui venaient de loin pour assouvir leurs désirs. Un carrosse tiré par deux grands chevaux s’arrêta dans un crissement de roues sur le pavé humide à l’entrée d’un hôtel. Suspendues sous le grand porche des lanternes laissaient apparaître dans leurs losanges vitrés des lumignons rouges, verts et jaunes. Une femme très belle, élégamment vêtue avec une longue robe de soirée étincelant de strass et de paillettes, et accompagnée d’un monsieur en smoking, canne et chapeau haut de forme, en descendirent. Je cru reconnaître Nicole, en plus jeune, avec l’un de ses nombreux ‘amis’. Plus loin, quatre hommes, une bouteille d’alcool à la main et chantant à tue-tête une chanson paillarde, des marins transportés par l’ivresse, me barrèrent la route. L’un d’eux me saisit par la taille en me clamant son désir d’une femme jeune et belle, un autre glissa une main sous la chemise de nuit et se saisit d’une de mes fesses, le troisième d’un sein et le quatrième me força à boire en m’embrassant fougueusement après chaque gorgée. Avant même que je ne réagisse ils m’avaient déjà introduite, en me soulevant presque, dans le vestibule sombre d’un petit immeuble. Là, dans le noir, ils se jetèrent sur moi comme des forbans sur une captive. Après quelques chaudes caresses de mes fesses et de mes seins, les deux premiers se mirent à se quereller alors que le troisième continuait de me faire boire en m’embrassant entre deux gorgées. Le quatrième, ivre et n’arrivant que difficilement à tenir debout, s’assit sur une marche en tentant de me faire asseoir sur ses genoux. Le gin dégoulinant entre mes seins je réussis à lui résister, prendre mon courage à deux mains et leur fausser compagnie en prenant mes jambes à mon cou.
La vue d’une faible lumière sous une porte me fit croire que c’était celle de Julia, qu’elle m’attendait. Le cœur battant et les chairs moites tant j’étais impatiente d’être dans ses bras, j’avais frappé avec des doigts tremblants quelques coups rapides à la porte. J’entendis vite un bruit feutré, comme des pas précipités, puis un souffle court, un halètement bruyant de l’autre côté. J’attendis quelques instants, puis ne voyant rien venir j’avais de nouveau donné quelques petits coups sur la porte, provoquant aussitôt une sorte de gémissement comme celui que ferait un enfant en pleurs. Inquiète, j’ouvris la porte…
A peine à l’intérieur un garçon se jeta sur moi comme un diablotin en me prenant par la taille avant de glisser ses mains sous la courte chemise de nuit tout en m’attirant à lui et en se mettant à me martyriser les fesses. Il était de petite taille mais assez fort, très entreprenant, un véritable satyre. Comme la chambre était plongée dans l’obscurité je n’arrivais pas à distinguer ses traits mais je ressentais son torse nu et musclé contre mon ventre, sa tête collée à ma poitrine. « Julia ! Julia !..., fis-je d’une voix basse, empressée, alors que mes jambes commençaient lentement à fléchir sous la traction du garçon jusqu'à ce qu’on finisse tous les deux au sol.» N’obtenant pas de réponse j’avais conclu que celui-ci était seul dans la petite chambre.
Comme un galopin avide de jeux, de câlineries, le petit chenapan me retira très vite la petite chemise de nuit puis me prit par les épaules et m’attira de nouveau à lui en m’embrassant les seins. Sa bouche épaisse et avide allait rapidement d’un sein à un autre, suçant et mordillant les tétons jusqu’à les rendre aussi tendus que des aiguillons, alors que ses mains me caressaient avec grande habileté les fesses et le haut des cuisses. Comme interdite par la rapidité des choses, stupéfaite par tant d’audace, déjà émoustillée par le gin, je me laissais faire sans réagir. Glissant sous la petite culotte ou entre le creux de mes fesses, ses doigts hardis, quelque peu rugueux, n’hésitaient pas à faire de profondes et chaudes intrusions entre mes plis, mes chairs humides, m’arrachant aussitôt de petits cris de surprises, des râles et des gémissements étouffés de douleur et, je l’avoue, de plaisir aussi. Profitant de ma faiblesse, le petit coquin ne tarda pas à me faire rouler sur le sol avant de venir sur moi en se trémoussant fébrilement sur mon ventre et entre mes cuisses en poussant de petits grognements de plaisir, comme s’il cherchait à me montrer sa force, sa virilité. Les contacts et les frôlements de nos corps nus étaient si lascifs qu’il était difficile de rester insensible…
A mon corps défendant je me sentais vite entraînée dans un véritable petit jeu de corps à corps, où mes râles et ses gémissements laissaient peu à peu place à des souffles courts, des halètements de lutteurs, de petits cris et des geignements que je poussais instinctivement d’une voix étouffée lorsque ses mains me pressaient fortement les seins ou que ses doigts écrasaient brutalement mes tétons enflés, de plus en plus fiévreux, tendus, raidis. Sa ‘chose’, étonnamment grosse et aussi longue qu’un phallus de quelque bête sauvage, chaude et visqueuse, glissant avec force tantôt entre le haut de mes cuisses et tantôt au creux de mes fesses en laissant s’échapper des filaments de sécrétions, me fit subitement réaliser que j’avais plutôt affaire à un adulte, un ‘nain’, dans toute la force de l’âge et bien décidé à me faire subir bien des sévices pour assouvir ses désirs…
Une fois mes yeux habitués à l’obscurité, je pus distinguer ses traits. Comme s’il portait un masque, il avait le visage allongé, de longues oreilles pointues, tenait à la fois du bouc et du loup et semblait rire silencieusement. Un véritable faune. Tout autour de nous des ombres, des mouvements furtifs de corps, des chuchotements à peine perceptibles, puis d’innombrables pairs d’yeux rouges et jaunes, scintillants dans le noir comme des lucioles et semblant suivre avec attention nos ébats. Etais-je tombée dans un repaire de satyres, de ces faunes de légende qui hantaient mes longues nuits fiévreuses ? Je découvris aussi que plus je me débattais, plus j’essayais de résister, de le repousser, plus cela semblait nous exciter, tout en lui faisait gagner du terrain. De temps à autre je ressentais son membre tel un dard, un tison brûlant, fondre mes chairs, secouer mes entrailles et m’immobiliser comme une proie. Cela ne durait que de courts instants, de furtives et sauvages possessions avant que je ne lui échappe, mais suffisantes pour éveiller en moi de folles envies. A chacune de ces chaudes intrusions, de plus en plus rapprochées et de plus en plus longues, je me sentais faiblir, céder à un voluptueux engourdissement…
Séduites par autant de sollicitudes, autant de flatteries, je sentais peu à peu mes chairs s’asservir, se ramollir, de cette douce mollesse des contours propice aux voluptueux enchevêtrements organiques ; ne songeant même plus à lui échapper lorsque je sentis de nouveau sa longue racine fendre mes chairs et s’enfoncer lentement, glisser comme une grosse anguille dans mes entrailles, profondément, jusqu’à ce que son bas-ventre vienne buter contre mes fesses, m’arrachant aussitôt un râle, un profond geignement de plaisir. Du plus profond de mes entrailles je sentais poindre cette douce chaleur qui faisait de moi juste une femme, une femelle, une louve. Le souffle court, mes jambes écartées reposant sur ses larges épaules velues, nous étions enchevêtrés comme dans quelque coït de bêtes fauves. Pendant quelques instants on resta ainsi presque sans bouger, comme si l’on cherchait à mieux nous découvrir, à mieux agencer, ajuster notre étrange lien. Lentement mes chairs s’adaptaient, prenaient le pli. Puis l’homme, la bête, avec un savoir-faire diabolique, desserra son étreinte et commença alors à me limer, alternant des séries de rapides et véhéments va-et-vient avec de douces, de lentes et sensuelles pénétrations qui me faisaient hurler de plaisir. La tête me tournait comme si j’étais dans un manège fou, un carrousel lancé à une vitesse vertigineuse. Drôle combien je me sentais faible, petite devant la force du mâle, les assauts répétés de cet infatigable amant, ce merveilleux satyre. A un moment je m’étais surprise qu’à chaque fois qu’il venait en moi je soulevais le bassin en allant avec force à sa rencontre en râlant comme une bête, une jeune louve se faisant saillir par un mâle solitaire. Lorsque étroitement collés l’un à l’autre, sa chaude verge profondément enfoncée dans mes entrailles et son gland plus enflé que jamais, il arrêta ses assauts, je savais qu’il allait, qu’on allait jouir… Dès que son gland éclata, tel un geyser giclant de chaudes coulées de sperme, un vif plaisir parti de mes entrailles me submergea aussitôt tout le corps, faisant vibrer toutes les fibres de mon être. Tressaillant de tout le corps, je m’étais mise à pleurer et à gémir de plaisir, alors que des bruits étouffés, des murmures plutôt, s’élevaient tout autour de nous…
Sans le moindre répit, je sentis des mains velues palper mes chairs, tâter mes plis, caresser mes formes, mon ventre plat encore chaud, ruisselant de sueur. Des ombres, des visages, des paires d’yeux scintillants dans le noir comme des yeux de chats, de loups ou de quelques autres bêtes sauvages, se penchèrent sur moi. On me retira mon cache-sexe. Alors que des mains impatientes et des lèvres épaisses se saisissaient goulûment de mes seins, de mes tétons, une forme se glissa entre mes jambes. Je sentis aussitôt un reniflement bruyant, un souffle chaud entre le haut de mes cuisses, avant qu’une bouche humide, un museau plutôt, ne se colle à mon sexe. Très vite je sentis mes petites lèvres se décoller l’une de l’autre, puis une langue collante, chaude, visqueuse, glisser comme une petite anguille dans mon orifice vaginal. Très active, un véritable petit furet, elle se mit à me fouiller, à me laper en retirant mes anciennes mouillures, en provoquait de nouvelles, plus chaudes, plus nombreuses, en m’arrachant râles et geignements. Je secrétais abondamment. Puis je sentis de larges cuisses velues, musclées, venir prendre appui sur les miennes en les écartant, alors qu’un gland chaud et visqueux cherchait passage entre mes petites lèvres.
Vierge…, j’avais affreusement peur d’avoir mal, d’être déflorée ainsi, de tomber enceinte et de donner naissance à quelque étrange faune. Je me trouvais dans une telle situation que j’eus peur après un moment de ne pouvoir résister trop longtemps, tant je me sentais faiblir à la fois devant la force ‘herculéenne’ du satyre qui m’écrasait de tout son poids mais surtout face à mes propres envies que je ressentais comme de nouvelles ondes de désirs qui me traversaient par vagues tout le corps. Plus j’essayais de les combattre, et plus je ressentais que je ne faisais en vérité que les attiser davantage ; d’autant plus que les assauts répétés du beau diable, désordonnées au début, gagnaient maintenant en véhémence, en justesse. A un moment je m’étais surprise qu’à chaque assaut, plus il venait en moi, plus je relevais les jambes pour mieux le recevoir. A partir de cet instant, j’étais certaine que le petit démon savait qu’il avait déjà gagné la partie. Lorsque je ressentis enfin son gros gland frayer passage entre mes petites lèvres et avancer résolument, j’avais relevé le bassin en écartant encore un peu plus les cuisses et en râlant de plaisir. Glissant comme une anguille et aussi doux que du satin, le gros membre me pénétra alors avec une telle impétuosité qu’il ne s’arrêta que lorsque son gland buta contre mon utérus, m’arrachant aussitôt un profond gémissement et provoquant une onde de plaisir qui me submergea vite tous le corps. Tremblante alors comme une feuille, je m’étais mise à jouir de nouveau. Nos sexes étroitement collés l’un à l’autre et ses grosses couilles me battant le creux des fesses, on resta quelques instants immobiles. Le gros membre, fourmillant comme un serpent, me remplissait tout le vagin. A chacune de ses respirations son doux gland se relevait dans une merveilleuse caresse de mon utérus, faisant vibrer toutes les fibres de mon être. Il me prit enfin par les hanches puis se mit tout doucement à aller et venir en moi, à chaque fois de plus en plus vite, de plus en plus fort. Comme deux vieux amants en train de se limer mutuellement, nos sexes n’arrêtaient pas d’aller et de venir fougueusement l’un à l’autre, nous arrachant à chaque fois râles et gémissements. Son membre était maintenant si enflé, si dur, que je savais qu’il pouvait jouir à tout instant…
A un moment, alors que j’anticipais un de ses assauts en allant ardemment à la rencontre de son phallus, celui-ci me pénétra avec une telle violence qu’il heurta cette fois avec force mon utérus, m’arrachant aussitôt un petit cri de douleur puis un intense plaisir lorsque je sentis le gros gland éclater. Un véritable volcan dégageant de longues coulées de sperme qui m’inondèrent tout le vagin. Aussitôt je m’étais mise encore une fois à jouir moi aussi, une jouissance comme je n’en avais jamais connu auparavant…
La nuisette me collant à la peau et la minuscule culotte à la main, j’étais de nouveau dans le long couloir, la ‘ruelle’, encore plus sombre, plus animée, mais ici personne ne faisait attention à l’autre. Puis l’appartement de Malika au bout de la ruelle. Elle était absente. Lâchant des jappements de joie à ma vue, Samson, le grand chien de Julia, se jeta aussitôt sur moi en posant ses grosses pattes de devant sur ma poitrine avant de se mettre à me lécher le visage et le cou, sa manière à lui de me souhaiter la bienvenue. Il ne me quittait pas d’un pas et me suivait dans toutes les pièces en poussant de petits geignements. Dans la salle de bain j’avais profité pour essuyer les longs filets de sperme encore chaud qui s’écoulaient le long de mes fesses et de mes cuisses, avant de remettre ma culotte.
Dans la chambre à coucher le grand lit n’était même pas défait. Les vêtements de travail de Julia, sa jupe de tous les jours, son petit tablier, une chemisette blanche et une minuscule culotte rouge en dentelle, étaient éparpillés sur le sol comme si elle avait du vite se changer avant de partir précipitamment quelque part. J’étais très inquiète et j’hésitais sur la conduite à tenir. Poussée par une irrésistible impulsion de femme, le pressentiment qu’elle ne devait pas être bien loin, j’étais montée à l’étage en laissant Samson à ses geignements. Une petite lumière sous la porte de la chambre de mon père attira aussitôt mon attention. A peine m’étais-je rapprochée, à pas de loup, que j’entendis des bruits confus de voix, puis un rire étouffé de Julia, plutôt un gémissement, un long râle de plaisir. Ma curiosité piquée au vif je mis avec précaution un œil dans le trou de la serrure…
Je vis d’abord Julia sur le grand lit, toute nue, me faisant face et se caressant d’une main les seins et de l’autre le sexe. A genoux, son beau corps vénusté montait et redescendait lentement, lui arrachant à chaque fois des râles de plaisir, alors que Paul, tout nu lui aussi et allongé de tout son long sur le dos, la tenait par les hanches. Ils étaient en train de baiser chaudement, comme deux infatigables amants. A un moment Paul lui enserra la taille des deux mains et la bascula en avant en se mettant à son tour à genoux. Sa racine dans une main, une grosse et longue verge avec un beau gland rose, aussi brillante que du satin, il se releva un peu avant de se mettre à la chevaucher comme un fougueux étalon. Enfant j’avais déjà vu mon père tout nu, mais c’était la première fois que je le voyais en tant que mâle, dans toute sa splendeur, sa beauté. J’enviais diablement Julia pour tout le plaisir qu’elle tirait de cette belle ‘étreinte’. Je ne savais pas pourquoi, mais le fait de savoir qu’elle et mon père baisaient ensemble, me fit plaisir. Sur une table basse, des victuailles en abondance, des verres et une bouteille de vin à peine entamée, me firent croire qu’ils en avaient encore pour longtemps, toute la nuit peut-être. Les chairs moites et les tétons tendus à me faire mal, je prenais un réel plaisir à voir Julia se faire baiser de la sorte. C’était très excitant. La dentelle de ma culotte qui avait été mise à rude épreuve, comme la peau du haut de mes cuisses et surtout celle du creux de mes fesses, étaient encore toutes visqueuses, gluantes, et me collaient aux doigts. Mes petites chairs étaient encore toutes molles, de cette douce mollesse des chairs languides, assoiffées de caresses, avides de sexes… Subitement j’avais une folle envie de me faire baiser, de me faire ‘sauter’ de nouveau par quelques inconnus ; des marins ivres ou des libertins paillards à la recherche d’une fille pour la nuit.
Sur le chemin du retour, faute de bonnes rencontres, j’avais marqué le pas devant la porte, le repaire des satyres. Comme s’ils guettaient mon retour, certains que j’allais revenir, les petits démons s’étaient mis tout doucement à gémir dès que j’avais mis la main sur la poignée de la porte en la poussant lentement...’’
Puis j’ouvris les yeux, resta quelques instants dans les vapes, à demi consciente, en sueur, avant de reconnaître la chambre et Sonia allongée tout contre moi. Nous étions toutes les deux nues comme des vers. Déçue de constater que toutes mes aventures n’étaient que de beaux rêves, j’étais malgré tout contente en découvrant que je mouillais comme une fontaine. Même en rêve j’avais joui pour de vrai, goûté avec délice à de voluptueux plaisirs. Les yeux grands ouverts maintenant et un sourire polisson au coin des lèvres, j’avais serrée très fort Sonia contre moi avant de me mettre à lui caresser tout doucement les cheveux. « Qu’est-ce que tu as ?..., me fit-elle d’une voix ensommeillée, à peine audible.» « Rien ma chérie, dormons !...»
Darine069
Quand on passe un temps plus ou moins long en ville on finit toujours par prendre des habitudes de citadines. En plus de ma manière d’être, de m‘habiller, je faisais maintenant beaucoup attention à mon corps, à mon intimité dont je prenais grand soin. Je ne portais jamais de culotte, je ne les supportais pas, et je me rasais régulièrement le con. Je faisais aussi attention à ce que je mangeais, histoire de préserver la ligne. De plus je pratiquais beaucoup de sport, surtout du jogging, et j’étais décidée à conserver ces bonnes habitudes d’autant plus que la forêt toute proche était un véritable encouragement pour ce genre d’activité. Pour courir je portais un magnifique short rose et noir qui me couvrait juste le haut des cuisses et fermait dans l’entrejambes par trois boutons pression, à la manière de certains bodys, et un petit haut de même couleur pour les seins. Comme la forêt était sillonnée par une multitude de petits sentiers, que je connaissais bien pour les avoirs souvent empruntés du temps où j’étais encore une petite sauvageonne, j’avais pris le premier chemin qui s’était présenté à moi. Pour cette première sortie je n’avais pas l’intention de faire un grand circuit, mais courir juste dans les alentours de la ferme pour faire un petit décrassage. Le paysage n’avait pas tellement changé et la forêt était toujours aussi dense, idéale pour la promenade, la découverte de la nature. Il n’était pas encore neuf heures et je venais à peine de faire une centaine de mètres et déboucher sur une toute petite clairière, une crique plutôt, tant le sentier était accidenté, plein de coudes et de nœuds, quand j’étais tombée presque nez à nez avec un grand chien blanc et une petite chienne, un couple de bâtards, en pleine copulation. Le chien la montait avec une telle lubricité et la chienne semblait y prendre un tel plaisir, que très vite une foultitude de souvenirs aussi salaces que faunesques me submergèrent. J’étais toute à cette scène inattendue, si insolite et si lubrique à la fois, que je n’avais pas vu, ou trop tard, la grosse racine sur le sentier. Lorsque mon pied s’y était engouffré, stoppant net mon élan, j’avais fais un véritable vol plané avant de retomber lourdement de tout mon long. Pendant quelques instants, complètement sonnée, je ne réalisais pas exactement ce qui m’était arrivé. Heureusement qu’en dehors de quelques égratignures à un genou, je n’avais rien de cassé. Fesses au sol, les jambes écartées à demi-relevées, mon regard allait d’une de mes baskets encore accrochée à la racine, au couple de chiens encore en pleine action. La scène était si excitante que j’avais fini par glisser instinctivement une main entre mes cuisses. J’avoue que j’aurai donné cher pour être à la place de la chienne et me faire limer de la sorte. Dans ma chute, les boutons pression de mon body avaient tous les trois sauté mettant à nu mon sexe, rosâtre, fortement pigmenté et renflé comme si j’allais mettre bas. Même les moelleux intérieurs de mes fesses étaient maintenant à l’air libre. J’étais toute à ces constations lorsque les grognements du grand chien me glacèrent le sang. Avec son pelage blanc et sa tête de loup des neiges, ses crocs dehors, ses oreilles dressées et son poil hérissé, il me renvoya aussitôt l’image du gros chien sauvage, du ‘Loup blanc’, le premier mâle qui m’avait séduite alors que j’étais encore jeune adolescente. La tête levé il avançait lentement vers moi en traînant derrière lui la chienne. Je mentirai en disant que je n’avais pas peur. A un mètre environ il s’arrêta en me fixant de ses yeux rouges et en grognant toujours. Libérée, la chienne détala rapidement en lâchant de petits jappements. Son phallus tout rose pendant entre ses pattes de derrière, encore dégoulinant de sperme et aussi gros que celui d’un jeune baudet, le chien avança encore un peu entre mes jambes puis se mit à me flairer bruyamment. Alors que sa grosse tête touchait presque la mienne, que son souffle chaud sur mon visage me rappelait cette inimitable odeur des mâles en rut, je ressentis des gouttes de son sperme chaud tomber sur le haut de mes cuisses. Cela m’excitait au plus haut point. Je savais que je mouillais comme une fontaine, que j’étais prête à l’amour, aussi prête qu’une louve en chaleur face à un mâle solitaire, pourtant je n’osais bouger de peur de le provoquer, de commettre l’irréparable. Puis reconnaissant sans doute l’odeur de la femelle que j’étais, une femelle ayant déjà copulé avec d’autres chiens, d’autres mâles, une odeur qui ne partira sans doute jamais tant mes chairs en ont été fortement imprégnées, il se mit à me lécher le visage. Des coups de langues très doux, lents, généreux, comme s’il cherchait à me transmettre un message, à me dire qu’il m’acceptait, alors que son grand corps tout en muscle touchait presque le mien. Dieu comme je me sentais petite, faible, impuissante devant autant de force, de virilité. Puis soudain, je ressentis une brusque chaleur entre mes cuisses, un chaud liquide sous mes fesses. Mon corps fiévreux et ma vive émotion venaient de me trahir... Attiré sans doute par l’odeur de mon urine, le chien baissa sa grosse tête entre mes jambes puis se mit à me renifler bruyamment. Un premier coup de langue qui me fit frissonner tout le corps, puis le chien s’était mis à me lécher le bas des cuisses trempées et la peau des fesses, lentement, consciencieusement. Le contact de son museau froid et de sa langue chaude, était si excitant que je frissonnais de tout le corps. Mais dès que j’esquissais un mouvement, le chien se mettait à grogner doucement tout en continuant à me lécher la peau des fesses jusqu’à n’en laisser aucune trace. Puis sans transition, il se mit à me lécher le sexe… Dès son premier coup de langue j’avais soulevé le bassin en écartant encore davantage les jambes. Dieu que c’était bon de ressentir cette langue chaude, glissante, visqueuse et collante à la fois, aller et venir avec le même rythme entre mes petites lèvres enflées, mes chairs ouvertes, offertes, languies par le désir. Plus je mouillais, des jouissances même, et plus la langue du chien allait profondément en moi à la recherche de mes mouillures. A demi allongée je le laissais faire, admirant ses muscles saillant sous sa peau, le bout rose de son phallus maintenant dans son fourreau. Même si je ressentais une petite frustration de ne pouvoir copuler avec lui, là, tout de suite, l’exquis contact de sa langue avec mes chairs corrompues, répondait parfaitement à mes envies. Le corps à l’abandon et les yeux à demi fermés, je goûtais avec paillardise à l’un des plus voluptueux plaisirs du sexe... A un moment, le chien redressa la tête et me regarda. La langue pendante laissant s’écouler un petit filament blanc, mes dernières mouillures, il finit par s’allonger en glapissant tout doucement. A quatre pattes moi aussi et mon petit body remonté jusqu’à hauteur de mes seins, je m’étais à mon tour rapprochée lentement de lui, nos têtes se touchant presque alors qu’une de mes mains lui caressait avec douceur le cou, comme l’aurait sans doute fait n’importe quelle femelle avec son mâle. Pendant un moment rien ne se passa, puis j’entendis du bruit, des grognements et d’autres glapissements derrière moi qui me firent aussitôt tourner la tête. Nous étions entourés par une meute de chiens regroupés autour d’un immense mâle noir, fébriles, agités, impatients sans doute de nous rejoindre... Le ventre noué par la peur, j’avais fermé les yeux et baissé la tête en rentrant mon cou, essayant de me faire la plus petite possible. Malgré la gravité de ma situation, du danger, je savais que j’étais en train de vivre une aventure extraordinaire, une expérience hors du commun. Puis très vite je ressentis un reniflement bruyant et un museau froid collé au bas de mes fesses alors qu’une langue chaude et très douce s’était mise à me lécher avec délicatesse le sexe. Un chien était en train de me renifler. Déjà très émoustillée, je sentis aussitôt une immense vague de désir me saisir tout le corps. ‘Loup blanc’, releva la tête et grogna en fronçant son museau et en montrant ses crocs, mais un grognement encore plus fort, plus profond, certainement celui du mâle dominant, lui répondit. Très vite, alors que ‘Loup blanc’ semblait accepter la situation, d’énormes pattes me saisirent fortement par les hanches et m’attirèrent vers l’arrière tout en me relevant un peu plus la croupe alors que le bout chaud d’un gros phallus fouinait déjà entre mes petites chairs. Le chien me mettait à sa hauteur, agençait au mieux nos parties pour permettre un parfait accomplissement coïtal. En femelle avertie je le laissais faire, à peine si j’avais écarté un peu plus les jambes. En chaleur comme toute femelle montée par un mâle en rut, je mettais mise à râler et à gémir dès que j’avais senti le gros phallus venir en moi lors du tout premier assaut. Impatiente de tout recevoir j’étais fébrilement allée à sa rencontre jusqu’à ce que la grosse verge heurte avec véhémence mon utérus, m’arrachant aussitôt un cri de douleur, de plaisir et de bonheur à la fois. Il y’avait si longtemps que je n’avais pas copulé avec un chien qu’il me semblait que c’était la première fois que cela m’arrivait. Ses pattes sur mes hanches, de véritables mâchoires d’acier, me tiraient vers l’arrière, plaquaient mes fesses contre son ventre, large, robuste, velu, chaud, et maintenaient nos sexes fortement collés l’un à l’autre. Tendus à l’extrême, mes muqueuses, mon vagin, prenaient le pli, épousaient les formes, s’adaptaient à ce gros phallus. Puis très vite, le chien commença à me limer avec une lubricité sans égale. Le corps à l’abandon entre des pattes qui me maintenaient fermement, soumise comme toute femelle montée par un mâle aussi fougueux, je me laissais enivrer par la délicieuse symphonie de nos sexes, de nos corps haletants, de son souffle chaud sur ma nuque. Je savourais chaque enchevêtrement, chaque viol de mes chairs, chaque soubresaut de cette copulation si sensuelle, si voluptueuse. Nos sexes allaient et venaient l’un à l’autre avec force, ne se quittaient que pour se retrouver aussitôt avec plus de force, plus de véhémence, m’arrachant râles et gémissements de plaisir. Depuis un moment déjà il me semblait que le phallus avait presque doublé de volume, mais il continuait de glissait en moi avec facilité et profondément, avec toujours cette force et cette sauvagerie propres aux accouplements faunesques. Les entrailles en feu, j’allais à la rencontre du gros phallus avec une insatiable faim, une avidité de sexe inapaisable, dévorante. Je recevais chaque assaut de mon fougueux mâle comme autant de jouissances qui m’irradiaient tout le corps, faisaient frémir toutes les fibres de mon être. Je baignais dans une voluptueuse euphorie et goûtais avec délice, jusqu’à l’enivrement, aux plus vifs des plaisirs sexuels. A chaque assaut, chaque sauvage pénétration de ce phallus de fauve qui s’enfonçait brutalement dans mes entrailles, je râlais et geignais de plaisir comme une vieille bête, une louve insatiable. Lorsque le chien arrêta ses assauts, le bout de son phallus collé fortement à mon utérus et ses boules dans mon vagin aussi enflés que des balles de tennis, je savais qu’il allait, qu’on allait jouir. Aussitôt son phallus, tel un geyser, lança un énorme jet de sperme chaud qui m’inonda tout le vagin, alors que mon corps était saisit d’interminables petits soubresauts comme s’il était traversé de part en part par une lente décharge électrique. Une rare et violente jouissance qui m’avait arraché de véritables larmes et des gémissements de bête. Nos sexes toujours étroitement collés l’un à l’autre, le chien se retourna puis s’allongea, m’obligeant à en faire autant… Le cœur palpitant, sursautant de plaisir à chaque mouvement, chaque nouvelle giclée de sperme, je n’avais pu m‘empêcher, comme toute femelle après un tel coït, de porter un doux regard sur ce mâle qui m’avait fait tant vibrer et qui continue à le faire. Tout au fond de mon être, mêlé à autant de plaisir, j’avais ressenti une petite tristesse… La petite chienne qui s’était tantôt accouplée avec ‘Loup blanc’ fut la première à nous rejoindre, à me lécher le visage, les jambes, avant de s’allonger près de nous. Peu à peu, les autres l’imitèrent. Nous étions en plein rituel de meute. Une dizaine de chiens et de chiennes. Avec une sociabilité rare, spontanée, insoupçonnable chez de telles bêtes, ils acceptaient ma compagnie, ma venue dans leur groupe, leur meute. Le gros chien noir, mon fougueux mâle, mon amant, me libéra enfin, puis se mit à son tour à me lécher le visage avant de s’allonger tout contre moi, une de ses grosses pattes reposant sur une de mes fesses. Pour moi c’était de la tendresse, mais pour lui c’était certainement un signe de possession. J’étais sa nouvelle femelle et tous les autres devaient le savoir… Le soleil était au zénith et dardait ses rayons de plomb sur la clairière quand la meute décida de partir. Après une dizaine de mètres, le grand chien noir s’arrêta, se retourna et me regarda une dernière fois, avant de repartir à toute vitesse rejoindre les autres chiens. Sans raison, ou peut-être la cheville qui me faisait un peu mal, je m’étais mise à pleurer, à pleurer, à pleurer …
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